FC Nantes : Un énorme flop du mercato prêt à tout pour rester !

FC Nantes : Un énorme flop du mercato prêt à tout pour rester !
Louis Chrestian
5 décembre 2025

On pensait avoir tout vu au FC Nantes. Mais l’histoire d’Uroš Radaković dépasse toutes les attentes. Arrivé cet été pour renforcer une défense en reconstruction, le Serbe de 31 ans est devenu… un indésirable en un mois. Pire encore, il se retrouve désormais utilisé comme attaquant de fortune. Et malgré tout, le colosse refuse de baisser les bras.

Une situation improbable, qui en dit long sur un mercato estival où le FCN a parfois donné l’impression d’avancer à l’aveugle.

Un recrutement express… et un désaveu immédiat

Libre de tout contrat, Radaković débarque début juillet avec l’étiquette de « successeur naturel de Nicolas Pallois ». Imposant (1,94m, 85 kg), expérimenté après trois saisons en Turquie, le profil semblait cohérent et peu coûteux.

Sauf que la lune de miel a duré… un mois.
Dès début août, les signaux internes sont catastrophiques : le FCN cherche déjà à s’en séparer. Le staff aurait été déçu par son niveau, son implication et une préparation jugée très insuffisante.

Résultat :

  • Pas sélectionné pour les quatre premiers matchs de Ligue 1,
  • Seulement 21 minutes de jeu depuis le début de saison,
  • Et, cerise sur le gâteau… repositionné en attaque par Luis Castro pour profiter de son gabarit !

Un destin inattendu pour celui qui devait renforcer l’axe défensif.

« Ça fait mal à l’ego » : Radaković sort du silence

Interrogé par Ouest-France, le Serbe a enfin raconté sa version. Et son honnêteté surprend.

Sur sa présaison ratée :

« Je ne suis jamais très bon en présaison. Dans les pays où je jouais avant, on s’en fiche un peu des matches amicaux. Ici, non. »

Une explication qui en dit long sur le décalage entre ses anciennes habitudes et les exigences de la Ligue 1. Le défenseur reconnaît regretter de ne pas avoir montré davantage, conscient que ces semaines ont scellé son sort.

Mais surtout, il affirme avoir été touché dans son orgueil :

« J’ai toujours été titulaire partout où je suis passé. Cette situation n’est pas facile à accepter, ça fait mal à l’ego, surtout à mon âge. »

Prêt à tout pour convaincre… même jouer attaquant !

Malgré tout, Radaković ne veut pas bouger. Son avenir semble bouché, mais le Serbe refuse l’abandon. Sous contrat jusqu’en 2027, il insiste :

« Je veux montrer que je mérite d’être ici. Je n’ai pas encore montré ma vraie valeur. »

Et il va plus loin :

« Bien sûr que je préfère jouer en défense, mais si je peux aider l’équipe en tant qu’attaquant, je le ferai, que ce soit 1 minute ou 90. »

Un état d’esprit irréprochable, même si la situation frôle parfois l’absurde.

Un flop… ou une rédemption improbable ?

Flop express du mercato, repositionné en avant-centre, utilisé au compte-gouttes… L’histoire d’Uroš Radaković pourrait presque prêter à sourire si elle ne révélait pas, une fois encore, les failles d’un mercato nantais souvent difficile à déchiffrer.

Mais le Serbe, lui, n’a pas dit son dernier mot. Si certains attendent son départ dès janvier, le principal concerné, lui, s’accroche, déterminé à prouver qu’il peut encore être utile à n’importe quel poste.

Au FC Nantes, on pensait avoir tout vu.
Radaković nous rappelle que non… pas encore.

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