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1. Fin de série à Gerland
Si une équipe type s'est dessinée au fil des semaines à l'Olympique Lyonnais, Hubert Fournier avait choisi de faire souffler quelques cadres (Bisevac, Jallet) et le jeune Corentin Tolisso. Des petites retouches combinées à un retour en 4-4-2 losange qui ont un peu pesé sur le rendement de l'équipe, tombée il est vrai sur un hérisson monégasque et des conditions de jeu difficile. La série de huit victoires consécutive à la maison a pris fin.
2. Anthony Lopes n'a pas suffi
S'il n'y a pas eu beaucoup d'occasions pour l'AS Monaco dans le temps réglementaire, Anthony Lopes a eu une folle minute à gérer. Réalisant d'abord une parade immense sur un penalty de Yannick Ferreira-Carrasco consécutif à une faute de Maxime Gonalons (96e), le portier portugais s'est ensuite pris un but du Belge d'une frappe puissante sur son côté fermé (97e). Resté dans son match, il sauve l'OL à la 119e minute avant de sortir un penalty de Toulalan durant la séance.
3. Gourcuff rentre ”¦ Et fait la différence
Entré en jeu à la 85e minute sous les suprenantes clameurs de Gerland, Yoann Gourcuff n'a pas tardé pour se montrer. Il fallait bien tout le talent de l'ancien Bordelais pour prendre le meilleur sur Jérémy Toulalan et délivrer une offrande à Alexandre Lacazette pour son 17e but de la saison toutes compétitions confondues. On peut néanmoins s'étonner qu'il ne se soit pas présenté pour tirer lors de la séance de penaltys.
4. Ghezzal en 10, c'est pas mal !
Si au coup d'envoi, le coach de l'OL avait choisi d'aligner Steed Malbranque dans un rôle de meneur de jeu où il ne brille pas spécialement, Hubert Fournier a été contraint de revoir son choix en faisant rentrer Rachid Ghezzal à la demi-heure de jeu suite à une blessure de son expérimenté milieu de terrain. Bien lui en a pris car le Franco-algérien a apporté davantage de vista et de fluidité dans le jeu de son équipe. Egalement précieux dans ses retours défensifs mais moins en vue après l'entrée de Yoann Gourcuff.
5. Umtiti, Gonalons et Ferri n'avaient pas leurs pneus pluie
Si l'Olympique Lyonnais a eu plus de difficulté qu'habituellement à Gerland, c'est aussi parce que plusieurs habituels cadres n'étaient pas à leur meilleur niveau. Samuel Umtiti a paru moins serein associé à Bakary Koné qu'à Milan Bisevac. Perdant de nombreux ballons et provoquant un penalty, Maxime Gonalons n'y était pas non plus. Tout comme Jordan Ferri qu'on a connu plus inspiré dans ses transmissions et qui a manqué le penalty décisif.
A.C, à Gerland
