Celle que les joueurs de l’OL ont concédée ce soir sur la pelouse de leur rival Saint-à‰tienne (3-0) pour le compte de la 15e journée de Ligue 1 en fait partie. Retour sur cette prestation très décevante.
Les Gones battus dans l’envie
Passées deux-trois premières minutes encourageantes, les hommes d’Hubert Fournier ont subi le pressing de leur adversaire. Et à force de contenir les assauts stéphanois, ils ont logiquement craqué. Cette situation s’est répétée au début du second acte. Les Gones ont payé cher ces entames médiocres, les Verts faisant incontestablement preuve d’une détermination et d’une débauche d’énergie plus en rapport avec l’enjeu d’un derby.
Les coups de pied arràªtés, un vrai problème
Une tàªte de Loà¯c Perrin sur coup franc passée juste à côté du cadre (8e). Un but signé Moustapha Bayal Sall sur corner (17e). Une nouvelle tàªte de Perrin sur coup franc, cette fois sur la barre (49e). Il est inutile de s’étendre davantage sur les difficultés de la formation rhodanienne à défendre les coups de pied arràªtés. Quand on sait qu’à l’inverse, Alexandre Lacazette et sa bande n’ont pas inscrit un seul but sur ces phases de jeu cette saison (penalty exceptés)…
Des latéraux bien bloqués
Le système de jeu en 3-5-2 mis en place par l’entraà®neur de l’ASSE Christophe Galtier a permis aux latéraux stéphanois Kevin Théophile-Catherine et Franck Tabanou de se positionner très haut. Conséquence, leurs homologues lyonnais Christophe Jallet et Henri Bédimo, contraints à défendre, n’ont que rarement apporté leur écot sur le plan offensif. C’est l’une des failles du milieu en losage : aucun autre joueur ne peut prendre le relais pour animer les couloirs.
Des erreurs individuelles qui gâchent tout
Milan Bisevac trop court pour dégager une longue ouverture aérienne dont profitera Max-Alain Gradel pour servir Rick Van Wolfswinkel sur le deuxième but des Verts, Corentin Tolisso qui se fait chiper le ballon dans sa surface par Renaud Cohade avant que celui-ci n’aille tromper Anthony Lopes… Un mois avant Noël, les joueurs de l’OL avaient visiblement décidé ce soir de faire quelques cadeaux à leurs pires ennemis…
Un mal plus profond ?
La thèse de l’accident sera sans doute retenue. Il n’empàªche, la prestation des hommes d’Hubert Fournier à Bastia (0-0) la semaine passée avait déjà trahi un net déclin dans la qualité de jeu de l’OL. Idem, la victoire face à Gungamp (3-1) il y a deux semaines avait fait figure de cache-misère. Lyon joue moins bien qu’au début de l’automne et doit vite en prendre conscience afin que la défaite de ce soir ne soit pas le point de départ d’un vrai passage à vide.












Rejoindre