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Alors que Vincent Labrune est sorti, hier en fin de soirée, de garde à vue, le président du club phocéen avait il y a quelques temps évoqué aux journalistes de l’Equipe la configuration bien compliquée des transferts. Dans son édition du jour, le quotidien a décidé de tout déballer, y compris ce que Labrune avait confié en « off », ce qu’il pensait rester un secret donc… Florilège des déclarations marquantes.
Sur Farid Ayad, son intermédiaire favori
Agent de joueur FIFA au Mali mais ne disposant pas de la licence franà§aise, Farid Ayad, un agent travaillant régulièrement avec Vincent Labrune, et un des nombreux gardés à vue dans ce dossier, a notamment été l’homme qui a permis le transfert d’Alou Diarra à West Ham, comme le raconte Labrune. Mais au moment de le rémunérer, son statut pose problème à Labrune : « Sur cette affaire-là , je devais payer Farid. Mais il n’a pas de licence d’agent. Sauf que moi, je ne le savais pas. (…) Quand il a fallu le payer un ou deux mois après, il est venu au club faire le contrat avec un mec qui avait sa carte d’agent. »
Sur le transfert de Valbuena
Alors que le club phocéen ne voit pas d’offre arriver pour Mathieu Valbuena, Vincent Labrune se sert de ses réseaux pour solliciter le Dynamo Moscou. Seulement, une fois le transfert conclu, là encore se pose la question de la rémunération des agents. « Les intermédiaires qui font les transferts pour Moscou m’ont appelé. Ils m’ont envoyé une lettre selon laquelle c’était eux les représentants, ils m’ont envoyé le contrat. (…) On doit payer l’agent russe ou croate, je ne sais plus. Le mec nous envoie sa licence, qui n’est pas valable en France. Donc on a filé le mandat de vente à Meissa (N’Diaye, agent qui a joué les intermédiaires avec le Dynamo Moscou). »
Sur les agents et Bernès
Vincent Labrune détaille également un système de couvertures chez les agents qui hérisse le poil… « Aujourd’hui, n’importe qui peut àªtre agent. Ne soyons pas naà¯fs. Ils font comment les grands personnages sulfureux, qui ont envie d’aller dans le football ? Ils trouvent des petits à la sortie des écoles, ils leur font passer le diplôme et aujourd’hui la moitié des agents qui ont une licence sont des couvertures pour d’autres mecs. (…) Il y en a màªme qui exercent le métier et qui n’en ont pas le droit. Le meilleur exemple étant Jean-Pierre Bernès. »
