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Un choc nerveux, riche en enseignements.
1. Une bonne affaire comptable mais un blessé
Troisièmes de Ligue 1, les Gones poursuivent leur remontée au classement. L'équipe entraà®née par Hubert Fournier n'est plus qu'à cinq points de l'OM, leader. A domicile, Lyon justifie son statut de meilleure équipe de France avec 18 points pris sur 21 possibles et trois victoires de rang (LOSC, Montpellier, OM). Seul gros point noir de la soirée : la sortie sur blessure de Jordan Ferri, auteur d'un gros match au milieu.
2. Anthony Lopes, ce héros
L'OL lui doit tout. Dans les buts rhodaniens, Anthony Lopes a réalisé un énorme match. Si en première période il s'est contenté d'une parade pour les photographes devant Ayew (26e) et d'un centre-tir de Mendy repoussé au pied (41e). L'international portugais a ensuite été stratosphérique. Trois arràªts devant Gignac (53e, 54e, 64e) et surtout une parade incroyable sur une volée d’Ayew que tout le monde voyait au fond (60e). L'autre grand bonhomme du match.
3. Gourcuff encore décisif
A un tel niveau, Yoann Gourcuff est forcément un atout pour l'Olympique Lyonnais. Non seulement l'ancien meneur de l'équipe de France lit bien le jeu et distille de bons ballons mais en plus ses coup-francs sont systématiquement dangereux. Et que dire de son but, tout en élégance, où il prend le temps d'éliminer Jérémy Morel, de coucher Steve Mandanda avant d'envoyer un missile sous la barre (66e). Sorti sous une ovation de Gerland.
4. Jallet a eu du mal
Très bon jusqu'à présent, Christophe Jallet a cette fois-ci connu quelques difficultés. Que ce soit défensivement pour tenir le très remuant duo Mendy – André Ayew ou offensivement avec de nombreux centres expédiés au 3e poteau. L'ancien Parisien a également envoyé dans les nuages une énorme occasion de but (19e). Beaucoup mieux en fin de match màªme si le contraste avec son vis-à -vis Henri Bedimo, excellent, était notable.
5. Une entame de match à la Bielsa
Alors qu'on pouvait s'attendre à un gros pressing de l'Olympique de Marseille dès l'entame, l'OL a surpris son monde en prenant les Phocéens à leur propre jeu. Durant les 20 premières minutes, les Gones ont asphyxié les hommes de Marcelo Bielsa, provoquant quelques erreurs inhabituelles de Nicolas N'Koulou et Jérémy Morel. Malheureusement, les protégés d'Hubert Fournier n'ont pas su convertir leur domination en occasions de but. Une débauche d'énergie que les Lyonnais ont failli payer en début de second acte.
A.C, à Gerland.
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