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Retour sur la prestation des troupes de Willy Sagnol.
Où est passé le jeu bordelais ?
Certes, le PSG a monopolisé le ballon. Mais on ne peut pas dire que les coéquipiers de Jaroslav Plasil en aient fait un bon usage lorsqu’ils l’ont eu. Peu de mouvement, peu de jeu sur les ailes, trop de déchet technique… Le Bordeaux pétillant du mois d’août a bel et bien disparu. L’absence d’un pivot en attaque (Diabaté ou Sala) a privé les Girondins d’un point d’appui leur permettant de conserver le ballon.
Trop de fautes en défense
Un carton rouge, deux penalties concédés. Et le pire, c’est qu’aucune de ces trois décisions de l’arbitre M. Charpon n’est totalement injustifiée. Les défenseurs et milieux de terrain du FCGB ont simplement manqué de maà®trise sur leurs interventions défensives. C’est bien dommage car les Marine et Blanc, en supériorité numérique, se trouaient dans une situation idéale. Et il n’est pas dit que le PSG serait parvenu à trouver la faille dans le jeu.
Aucune révolte, aucune combativité
On attendait un Bordeaux remonté à bloc au retour des vestiaires. Ce fut l’inverse : les hommes de Willy Sagnol ont encaissé un second but et, alors qu’ils restait quand màªme 45 minutes à jouer, n’ont jamais affiché la moindre révolte, comme s’ils avaient déjà perdu tout espoir d’accrocher un résultat. Une démission collective qui a de quoi inquiéter.
Yambéré, débuts mitigés
C’était le gros coup tenté par Willy Sagnol au coup d’envoi. Titulariser le jeune Cédric Yambéré, novice au plus haut niveau. Convaincant en première période (il sauve son camp devant Marco Verratti à la 25e minute), l’habituel capitaine de l’équipe de CFA a précipité la chute de son équipe en concédant un penalty juste avant la pause. Qui sait quel aurait été le scénario du match avec un score de 0-0 au retour des vestiaires.
Poundjé a pris le bouillon
Sale après-midi pur le latéral gauche bordelais, mis au supplice par Lucas durant les 45 premières minutes, puis auteur de ce que la LFP considèrera peut-àªtre comme un but csc, le troisième pour le club de la capitale. La volonté de Sagnol de donner leur chance aux jeunes n’a pas payé.
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