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Après avoir affirmé que Mohamed Bin Hammam, ancien vice-président qatari de la FIFA, avait versé près de 5 millions d’euros de pots-de-vin à plusieurs membres de l’instance afin d’obtenir le vote des pays africains pour la désignation du pays hôte, le quotidien anglais The Times a laissé entendre dans son édition de dimanche qu’un processus identique avait conduit au paiement de presque 2 millions d ‘euros à certains électeurs asiatiques.
Un nouveau vote n’est plus à exclure
À ces accusations s’ajoutent celles qui touchent le président de l’UEFA Michel Platini ou l’ancien joueur allemand Franz Beckenbauer, suspectés d’avoir eux aussi ‘vendu’ leur vote à l'à‰mirat. Un climat qui a conduit trois des plus gros sponsors de la Coupe du monde, Adidas, Visa et Sony, à réclamer que la lumière soit faite sur ces affaires. Et ce ne sont pas les soupà§ons d’esclavagisme sur les chantiers des stades bâtis pour la compétition qui vont arranger l’image du Qatar. Bref, la pression est devenue telle que la perspective d’un nouveau vote ne semble plus à exclure.
Dans ce cas précis, qui paierait les pots cassés ? Peut-àªtre bien le PSG. Il est en effet généralement considéré que l’arrivée à la tàªte du club de la capitale, en juin 2011, du cheikh Tamim ben-Hamad al-Thani trahissait, entre autres, la volonté du Qatar de gagner en visibilité et en crédibilité dans la sphère footballistique en vue du Mondial 2022. Ce qui laisse à penser que les actionnaires parisiens sont en place pour un moment, ce qu’ils n’ont d’ailleurs jamais cessé de répéter.
Plus de Coupe du monde, plus de PSG ?
Seulement voilà , qu’adviendrait-il si l’organisation du Mondial était retirée au Qatar ? Le ‘projet’ parisien revàªtirait soudainement un intéràªt bien moindre pour les dirigeants du pays moyen-oriental, qui pourraient àªtre tentés de revoir leurs investissements à la baisse, voire de se retirer. Il ne s’agit encore, à l’heure actuelle, que de suppositions. Mais rien ne dit que l’avenir du PSG ne se jouera pas, d’ici quelques mois, à quelques bulletins de vote glissés dans l’urne de la FIFA.
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