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L'occasion de remettre un vieux dossier sur le tapis : le FCGB a-t-il assez de caractères forts dans le vestiaire ?
C'est Ali Benarbia qui a évoqué le sujet dans les colonnes de L'à‰quipe, au delà de l'aspect trop tranquille qui entoure le club aquitain. « Quand je suis arrivé (en 1998), se qualifier pour une Coupe d’Europe était déjà très bien pour les dirigeants, se souvient-il dans le quotidien sportif. Moi, je disais : il faut viser le titre. Quand je regarde l’équipe actuelle, la question est : ont-ils la rage de finir troisièmes ou quatrièmes ? Pour que ce club puisse avoir des prétentions, il faut que tous les ingrédients soient réunis : des joueurs de talent, d’expérience mais aussi des leaders comme Giresse, Rohr, Girard ou Pavon. Il y a Carrasso ? C’est vrai mais il est tout seul. Le match à Toulouse dit tout : tu vas chez une équipe à la rue et, au lieu de l’enfoncer, tu lui relèves la tàªte. Le match aurait dû àªtre plié en vingt minutes ».
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