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Durant 75 minutes, les coéquipiers d’Olivier Veigneau n’avaient pourtant rien montré offensivement. À quoi attribuer ce déclic tardif ?
Der Zakarian se lâche enfin
L’entraà®neur des Canaris Michel Der Zakarian insiste toujours, en conférence de presse, sur la solidité de son bloc. Des consignes que son équipe a fini par suivre avec un zèle qui semble parfois la paralyser. En deuxième période, le technicien a enfin osé aligner Jordan Veretout et Alejandro Bedoya côte à côte, tout en lanà§ant Georges-Kevin Nkoudou, seul joueur de un contre-un au sein de l’effectif nantais. L’effet a été immédiat avec une équipe plus percutante et plus créative.
Enfin un coup de pied arràªté réussi !
Il a fallu attendre la 80e minute ce soir pour que la connexion se fasse entre Jordan Veretout, préposé aux coups de pied arràªtés, et Oswaldo Vizcarrondo, très dangereux dans le domaine aérien. Jusqu’alors, l’international Espoirs avait manqué de précision dans ses frappes. Dommage, car compte tenu des difficultés nantaises dans le jeu, un corner ou un coup franc constituent d’excellents moyens de trouver la faille.
Les Canaris n’abandonnent jamais
On peut reprocher beaucoup de chose aux joueurs nantais : leur manque d’inspiration, leur maladresse balle au pied, leur pressing médiocre… Mais au moins ont-il un mérite : celui de ne jamais s’avouer vaincus. Beaucoup d’équipes, à force de buter sur la défense adverse, auraient baissé les Bras. Lucas Deaux et sa bande, eux, se sont accrochés pour arracher un point et, preuve que le FCN fonctionne beaucoup au mental, n’ont jamais aussi bien joué qu’après leur égalisation.
