Michel Der Zakarian pourrait avoir beaucoup de boulot pour remettre les tàªtes à l'endroit. Analyse en cinq points.
1. L'Europe, c'est mort
Quoi de pire qu'une équipe en roue libre doit s'interroger Waldemar Kita ? Neuvième de Ligue 1 à huit points de la 5e place, les Canaris ont quasiment perdu à Montpellier toutes chances de disputer l'Europe par le biais du championnat. Ils sont également à distance confortable du premier relégable (11 points). Avec la Coupe de France qui offre le PSG aux Canaris début février, la fin de saison peut devenir franchement ennuyeuse”¦
2. La défense a pris son pire bouillon de l'année
En l'absence de Papy Djilobodji (CAN) et du régulateur de jeu Kian Hansen au milieu, l'assise défensive des Canaris est franchement inquiétante. Si l'arrière-garde nantaise ne peut pas grand-chose sur le centre-tir de Paul Lasne (1-0, 8e), elle est beaucoup moins exempte de tout reproche sur le second but de Montpellier. Entre le manque d'agressivité du capitaine Olivier Veigneau, l'attentisme d'Oswaldo Vizcarrondo qui se replace en trottinant et Koffi Djidji qui se prend un petit pont de Barrios, Michel Der Zakarian a avait de quoi s'arracher le peu de cheveux restants. Quant au 3e but d'Anthony Mounier, c'est Lucas Deaux qui perd un ballon chaud dans sa propre surface”¦
3. Veretout n'a plus de gaz
Retrouvant une position plus offensive, Jordan Veretout n'est pas parvenu à retrouver le rendement qui était le sien lors de la première partie de saison. L'ex-champion du Monde U20 – toujours figé à six buts et trois passes décisives – n'a plus été décisif depuis le match face à Bordeaux le 13 décembre dernier. Ce soir, Veretout ne s'est réellement créé qu'une occasion franche et a buté sur Geoffrey Jourdren.
4. L'attaque se crée des occasions ”¦ Mais ne marque pas
S'il n'y aura pas toutes les semaines Geoffrey Jourdren pour faire barrage au FCN, l'attaque nantaise – 19e de l'élite – reste sur une mauvaise série de 282 minutes sans marquer. Cette fois-ci, les hommes de Michel Der Zakarian ont tout tenté mais le coup-franc de Bessat (29e), la bonne reprise d'Audel (50e), les frappes de Veretout (53e) et Nkoudou ont toutes finies sur l'impassible portier héraultais. Et quand celui-ci était battu, c'est le poteau qui le sauve (68e).
5. Màªme Rémy Riou n'y était pas”¦
D'ordinaire irréprochable, Rémy Riou peut s'en vouloir sur l'ouverture du score de Paul Lasne (8e). Avancé le portier des Canaris a été surpris par le centre dévissé de l'ancien Ajaccien. S'il ne peut rien sur le second but et màªme s'il sort une jolie parade devant Jonas Martin (19e), le portier formé à Lyon n'a pas rassuré dans ses sorties. Sur le 3e but, il anticipe assez mal devant son ancien coéquipier Anthony Mounier, lui ouvrant un angle de tir.












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