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Sans jamais àªtre mis en danger, ou si peu.
Les entames de match, le secret de l’OM
Le scénario se répète semaine après semaine depuis le début de la saison : les coéquipiers d’Alaixys Romao se positionnent très haut et impriment dès le coup d’envoi un pressing étouffant sur leur adversaire. Une stratégie usante qui oblige la formation phocéenne à creuser l’écart rapidement afin d’en tirer profit avant d’en ressentir le contrecoup. Ce fut le cas ce dimanche, comme face à Saint-à‰tienne il y a trois semaines. Tant que à§a marche, il n’y aucune raison de changer.
Un second acte moyen mais maà®trisé
La différence avec le match contre les Verts, c’est que cette fois, André-Pierre Gignac et sa bande n’ont jamais baissé le pied physiquement. Certes, leur deuxième période fut moins brillante que la première et a donné lieu à quelques pertes de balle évitables dans l’entrejeu. Mais cela ressemblait davantage à de la gestion de jeu qu’au coup de mou entrevu il y a trois semaines. Le départ de nombreux internationaux durant la tràªve n’a pas fatigué l’effectif, bien au contraire.
Les coups de pied arràªtés, la nouvelle arme de l’OM
Il n’y a pas si longtemps, les coups de pied arràªtés étaient synonymes d’occasion de but contre l’OM. Désormais, c’est aux hommes de Marcelo Bielsa qu’ils offrent des opportunités. Parfaitement tirés par Dimitri Payet, les deux premiers coups francs ont abouti à une grosse occasion de but de Nicolas N’Koulou, puis au but de l’international camerounais. Une arme supplémentaire pour l’OM, dont c’était l’une des rares faiblesses jusqu’alors (un seul but sur corner ou coup franc indirect).
Un léger mieux pour Thauvin
Remplacé, comme souvent avec Marcelo Bielsa, par Romain Alessandrini à l’heure de jeu, l’ailier marseillais, dont les prestations sont observées avec attention après un début de saison un peu décevant, n’a pas été décisif. Néanmoins, il a fait quelques différences sur son côté en première période et a surtout semblé un peu moins obsédé par l’exploit individuel. Il doit encore simplifier son jeu et peser davantage sur les actions de but de son équipe, mais l’ancien Bastiais est sur le bon chemin.
Imbula a déjà oublié les Espoirs
Buteurs, André-Pierre Gignac et Nicolas N’Koulou ont poursuivi sur leur très bonne lancée des dernières semaines. Steve Mandanda redevient lui aussi, après un mois d’août difficile, l’une des valeurs sures de l’équipe. Reste que c’est Giannelli Imbula qui a produit la plus forte impression. Passée une perte de balle dans son camp, l’ancien Guingampais à coupé les offensives adverses et perforé l’entrejeu toulousain avec une aisance impressionnante. Est-ce bien le màªme qu’en équipe de France Espoirs ?
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