PSG : les 5 enseignements du match nul face à Lyon (1-1)
Voici ce qu'il faut retenir de la rencontre.
1. Des maux récurrents
Encore une fois, le Paris Saint-Germain a décliné en deuxième période, cédant la maà®trise du ballon à l'Olympique Lyonnais. Encore une fois, le PSG est passé proche de la correctionnel sur un coup de pied arràªté. Cette fois-ci, Salvatore Sirigu a vu la frappe d'Arnold Mvuemba heurter sa transversale (31e). Encore une fois, Paris a pris le bouillon en fin de match. Sirigu sortant un ballon enroulé de N'Jie (83e) avant de s'incliner sur une frappe déviée d'Umtiti (84e) ”¦ Et de voir Tolisso mettre la balle de match au-dessus de ses buts (87e).
2. Un milieu sur courant alternatif
Cela faisait quelques matches que l'entrejeu du Paris Saint-Germain ne dominait plus son sujet. Face à Lyon, et notamment lors d'un premier acte mené tambour battant, le milieu à trois de Laurent Blanc a repris son pressing constant. Blaise Matuidi était clairement plus en jambe que face à l'Ajax Amsterdam. Marco Verratti égal à lui-màªme. Quant à Yohan Cabaye, qui n'avait que 83 minutes de jeu depuis le début de saison, il fait le boulot, manquant néanmoins une énorme situation de but (13e). Seul bémol : ce bel édifice s'est encore effondré dans la dernière demi-heure, le milieu étant clairement pointé du doigt sur le billard qui amène le but lyonnais.
3. Le coaching de Laurent Blanc est, une nouvelle fois, discutable
Si, à la rigueur, on peut comprendre la sortie de Cabaye, sur les rotules et remplacé par un Thiago Motta toujours autant à côté de ses pompes, le remplacement d'un Ezequiel Lavezzi par Lucas Moura est plus difficilement explicable, « Pocho » semblant encore en jambe à sa sortie. Mais le plus difficile à comprendre reste la sortie d'un Edinson Cavani, volontaire et buteur, pour céder la place à un Javier Pastore clairement pas concerné quand il rentre en cours de jeu”¦
4. Digne mention bien, Aurier insuffisant
Au coup d'envoi, Laurent Blanc avait changé ses couloirs défensifs. Le pari était payant à gauche où Lucas Digne a délivré une passe décisive sublime pour Edinson Cavani et a défendu avec une grosse agressivité. De l'autre côté, Serge Aurier a eu plus de mal. L'Ivoirien – qui aurait dû àªtre exclu pour une faute grossière sur Lacazette – a manqué quelques passes faciles, donnant des occasions de contres aux Lyonnais et contrant la frappe d'Umtiti sur l'égalisation.
5. Lavezzi a marqué des points par rapport Lucas
Si Lucas Moura n'a pas fait que des mauvais matches depuis le début de saison, le Brésilien a souvent fragilisé son équipe en manquant des occasions toutes faites. Au coup d'envoi, Laurent Blanc avait donc choisi de le remplacer Ezequiel Lavezzi. Pari payant. Le vice-champion du Monde argentin n'a pas marqué mais il a ouvert des brèches, bien défendu et porté certaines occasions de but. Sorti à l'heure de jeu, « Pocho » a vu un Lucas volontaire mais brouillon le remplacer.
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