Ligue des Champions – PSG : les 5 enseignements du match nul face à l'Ajax Amsterdam (1-1)
Ouvrant le score rapidement par Cavani (14e), les hommes de Laurent Blanc se sont laissés endormir par les Néerlandais et auraient màªme pu manquer leurs débuts en C1. Inquiétant ?
1. Un prestation suffisante, une fin de match inquiétante
Dominateurs dans le jeu et menant au score dès la 14e minute, le Paris Saint-Germain a produit une prestation de « sénateurs ». Comme face à Reims ou à Rennes, les Franciliens se sont crus trop vites arrivés, trop rapidement qualifiés pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Punis par un coup-franc de Schà¶ne (74e), le PSG n'a pas perdu”¦ Mais n'a pas pris l'avantage face à son rival néerlandais. Une équipe pourtant très tendre dans le jeu, qui aurait pourtant pu s'imposer 2-1 si un autre coup-franc du danois n'avait pas été détourné sur le poteau par Sirigu (77e). La fin de match francilienne était vraiment inquiétante.
2. Laurent Blanc n'a pris aucun risque
Alors que beaucoup d'observateurs s'attendaient à voir un 4-4-2, Laurent Blanc n'a pris aucun risque en s'appuyant sur son classique 4-3-3. Quitte à froisser l'égo d'Edinson Cavani, obligé de s'exiler à gauche de l'attaque. Autre option notable : la sortie de Javier Pastore, pourtant très bon depuis le début de la saison, remplacé par Blaise Matuidi dont le retour très attendu dans le onze a amené un peu plus de maà®trise dans l'entrejeu. Le système de jeu n'était pas très audacieux. Pas étonnant que ce Paris a affiché assez peu d'ambition dans le jeu”¦
3. Lucas sur courant alternatif
En difficulté sur le début de saison, Lucas Moura a alterné une nouvelle fois le chaud et le froid. Décisif sur l'ouverture du score (14e), le Brésilien s'est beaucoup démené. Comme face à Reims il y a quelques semaines (2-2), l'ancien joueur du FC Sao Paulo a manqué une énorme balle de break sur une occasion qu'il s'est créé à la 46e minute. Seul face à Cilissen, Lucas a manqué le cadre, permettant à l'Ajax d'y croire encore et de revenir. De plus en plus problématique”¦
4. Cavani, l'arme à gauche
Titularisé à gauche de l'attaque dans un registre qu'il n'aime pas forcément, « el Matador » a fait un bon match. Précieux dans ses replis défensifs et bien placé au moment de finir les actions, l'Uruguayen a inscrit l'unique but francilien du match. En fin de partie, ses percussions ont permis à Paris d'éloigner au maximum le ballon des buts de Salvatore Sirigu. Contrairement à certains de ses partenaires, Cavani n'a pas subi de contrecoup physique.
5. Première sereine pour David Luiz
Pour son premier match avec le PSG en Ligue des Champions et pour son retour après sa blessure en sélection du Brésil, David Luiz a réalisé une prestation défensive très sérieuse. En màªme temps, ni Sigthorsson ni Andersen ne se sont présentés comme des réelles menaces. Il aura fallu des coups de pied arràªtés pour vraiment inquiéter l'arrière-garde parisienne et tromper un Salvatore Sirigu, pas exempt de tout reproche sur l'égalisation mais qui s'est rattrapé en détournant sur son poteau un autre coup-franc de Schà¶ne (77e).
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