Rejoindre
Les Gones se donnent de l'air. Voici ce qu'il faut retenir de cette rencontre.
1. Seul la victoire est belle
Dix-septième en Ligue 1, éliminé de la Ligue Europa et restant sur quatre défaites lors de ses cinq derniers matches, l'OL avait besoin coûte que coûte de se relancer pour valider sa communication apaisante intervenue durant la tràªve. Màªme si ce fut parfois laborieux, notamment à cause de quelques errements défensifs dans l'axe central et gauche, les Gones ont obtenu trois points salvateurs qui leur permettront d'oeuvrer dans la quiétude avant de se déplacer au Parc des Princes.
2. Enorme Anthony Lopes
Sans son gardien, l'Olympique Lyonnais aurait pu passer une salle soirée. Mais l'international portugais a réalisé plusieurs parades déterminantes, d'abord pour la photo en première période devant Carrasco et Berbatov, puis sur des vraies balles de but toujours au devant du Belge et du Bulgarie. En fin de partie, il a aussi claqué sur la barre une tàªte de Germain. Toujours bien placé et autoritaire dans ses sorties, il ne peut rien sur l'égalisation monégasque.
3. Fékir, à§a change tout !
Absent depuis la 1e journée de Ligue 1 et sa blessure à l'épaule dans un contact avec Cheick Mbengue, Nabil Fékir a fait du bien. S'il jouait pour une fois en 2e attaquant dans le 4-4-2 losange de l'OL, l'ancien joueur de Saint-Priest a amené fraà®cheur et percussion. Récompensé par un but sur une jolie action collective qu'il ponctue à la limite du hors-jeu. Bien parti pour àªtre la révélation lyonnaise de la saison.
4. N'Jie sur sa lancée des Lions
En confiance après son doublé en sélection du Cameroun face à la Côte d'Ivoire (4-1), Clinton N'Jie a réalisé une entré déterminante. D'abord proche de délivrer une passe décisive à Alexandre Lacazette, la fusée des Lions Indomptables a servi sur un plateau Corentin Tolisso sur le but du 2-1. On l'a aussi vu allumer le feu dans la défense monégasque par un solo de classe (80e).
5. Retour mitigé pour Gourcuff
Entré en jeu à un quart d'heure de la fin à la place du “héros” Nabil Fékir, Yoann Gourcuff a eu droit à un acceuil compliqué de Gerland. Sur le terrain, le Breton manquait clairement de rythme, ratant quelques contrôles. Dans l'implication, le meneur de jeu rhodanien a toutefois montré des signes encourageants. L'envie de bien faire est là .
A.C, à Gerland.
