ASSE : les 5 enseignements de la défaite face au PSG (5-0)
Tout n’est pourtant pas si négatif dans la prestation des coéquipiers de Jérémy Clément.
Le système de Galtier a marché 30 minutes
Trois défenseurs, deux attaquants axiaux, Kevin Monnet-Paquet arrière droit… L’entraà®neur des Verts Christophe Galtier avait quasiment tout changé dans son système de jeu. Son initiative a partiellement porté ses fruits, le nombre de joueurs axiaux et leur positionnement haut ayant empàªché le PSG, en première période, de poser son jeu et de s’accaparer, comme à son habitude, la possession du ballon. L’ASSE faisait màªme jeu égal dans ce domaine, un fait rare.
Des offensives qui ne vont pas au bout
Il est regrettable qu’en étant parvenu à contrarier le jeu de son adversaire, les coéquipiers de Fabien Lemoine n’aient pas poussé davantage leurs offensives dans le camp parisien. Une seule occasion franche est venue sanctionner leur bon premier acte : cette demi-volée de Mevlüt Erding que Salvatore Sirigu a claquée juste au-dessus de sa barre (35e).
Sans Perrin, la défense explose
Le score est évidemment très lourd au regard de la bonne prestation des Verts durant la première moitié de la rencontre. Mais la défense n’a pas été à la hauteur des ambitions stéphanoises, concédant cinq buts bien trop vite. Des passes mal assurées, des boulevards laissés plein axe et un manque d’agressivité expliquent cet écart. Une fois encore, l’ASSE s’écroule en l’absence de Loà¯c Perrin. Dommage car le PSG n’était pas si souverain.
Ruffier, du paradis à l’enfer
Auteur de deux arràªts salvateurs jeudi en Ligue Europa lors de la séance de tirs au but face à Karabükspor, le gardien ligérien Stéphane Ruffier a malheureusement plombé son équipe au moment où celle-ci tenait la dragée haute à son adversaire. On lui pardonnera, évidemment, au vu de ses états de services dans le Forez. Mais cette erreur arrive vraiment au pire moment et l’international tricolore, qui n’était soumis à aucune pression, n’a pas vraiment de circonstances atténuantes…
L’énigme Van Wolfswinkel
Son entrée en jeu face à Reims il y a deux semaines nous avait séduits. Elle reste pour l’instant ce que l’attaquant néerlandais a montré de plus convaincant depuis son arrivée à Saint-à‰tienne. Très discret à la pointe de l’attaque, l’ancien joueur du Sporting ne savait pas où se positionner par rapport à Mevlüt Erding et ses appels ne semblent pas encore àªtre compris par ses coéquipiers.
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