Girondins de Bordeaux : les 5 enseignements du nul face à Bastia (1-1)
La faute à des Bastiais solidaires qui sont venus faire un bon match nul. Point positif, les Girondins ont encore montré de belles ressources mentales et gardent la tàªte de la Ligue 1.
Une entame pas payante
Dès le début de match, les Girondins de Bordeaux ont affiché un visage séduisant. Très dominateurs, les hommes de Willy Sagnol avaient la mainmise sur la rencontre. Malheureusement, Bordeaux n'arrivait pas à trouver le chemin des filets et les Bastiais parvenaient à se dégager en catastrophe. Des Corses, qui, au contraire, parvenaient eux à ouvrir le score sur leur première véritable occasion. Rageant.
Des latéraux omniprésents
Pour créer des décalages et arriver à se mettre dans de bonnes situations, les Bordelais sont énormément passés par les côtés lors de cette rencontre. Et ces derniers ont notamment pu compter sur des latéraux omniprésents pour mettre en difficulté la défense bastiaise. Si Maxime Poundje est sorti à la mi-temps, il s'était auparavant distingué sur son côté gauche. Et que dire de Mariano. Le Brésilien, infatigable sur son côté droit, a notamment livré une très grosse prestation et est à l'origine de l'égalisation, étant l'auteur du centre repris par Rolan.
Bordeaux ne lâche rien
Comme face à Monaco et Nice, les Bordelais ont concédé l'ouverture du score, et ce très tôt dans la rencontre. Mais comme lors des deux dernières journées également, les hommes de Willy Sagnol n'ont ensuite rien lâché et se sont livrés comme jamais pour aller arracher le match nul. Des Girondins qui ont été récompensés de leurs efforts avec l'égalisation de Diego Rolan. De telles ressources mentales seront évidemment un atout pour Bordeaux tout au long de la saison, surtout quand on connaà®t la difficulté du championnat de France, qui est un véritable marathon.
La main de Pallois non sifflée
C’est certainement le tournant du match. A la 74e minute de jeu, et alors que Bastia menait encore 1 à 0, Floyd Ayité effaà§ait Carrasso dans la surface de réparation avant de déclencher une frappe. Cette dernière était déviée sur le poteau grâce au bon retour du défenseur Nicolas Pallois. Sauf qu’au ralenti, il était évident que c’est de la main que l’ancien Niortais déviait le ballon. Fort heureusement, l’arbitre ne bronchait pas. Car à 2-0, la fin de match aurait été différente.
La jeunesse au pouvoir
Il n’y a pas qu’à Lyon que les jeunes ont leur chance. Ainsi, profitant des nombreux blessés de l’effectif bordelais, de nombreux jeunes éléments se sont mis en valeur aujourd’hui. Ainsi Enzo Crivelli (19 ans), Thomas Touré (20 ans) et Younes Kaabouni (19 ans) sont entrés lors de cette rencontre. Et le premier nommé aurait màªme pu àªtre le héros en inscrivant le but victorieux, mais sa reprise de volée à l’entrée de la surface était trop écrasée à la 89e minute.
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