Rejoindre
Ce matin, les supporters du FC Barcelone se sont réveillés avec un sentiment d'injustice après que le sort a offert aux Blaugranas un affrontement difficile face à l'Atletico Madrid en quarts de finale de Ligue des Champions pendant que, dans le màªme temps, le Real Madrid avait droit au « cadeau » Wolfsburg. « Cholo y chollo », titrait ce samedi Mundo Deportivo, référence au surnom de Diego Simeone, le coach de l'Atletico, et traduction avec un « l » supplémentaire de « bon coup » pour le Real de Florentino Perez. MD parle notamment de « l'éternelle fleur » offerte à Madrid à ce tour de la compétition.
« Tout est en ordre », titre de son côté L'Esportiu, habitué aux « coups de chance » madrilène et à l'obligation du Barà§a de « pédaler » pour se qualifier avec en prime un match retour à Vicente Calderon. Sport s'agace également : « Toujours la màªme chose », estimant que les Merengue avaient encore eu une chance incroyable et évoquant les « légendaires boules chaudes ».
La presse madrilène fait profil bas
Du côté de la presse pro-madrilène, on adopte un traitement plus neutre du tirage des quarts de finale de la Ligue des Champions intervenu ce vendredi. Marca, qui préfère titrer sur l'amende colossale (45 M€) dont devra s'affranchir Neymar au Brésil, ne consacre par exemple qu'une manchette de Une à la « bombe » qui frappe Barcelone et le « bonbon » offert au Real Madrid. De son côté, AS met en avant les affiches avec pour seule bribe de polémique, les propos de Toni Freixa, candidat malheureux à la présidence du Barà§a en juillet dernier, qui, sur Twitter, s'est fendu d'un commentaire ironique estimant qu'on ne devenait pas champion d'Europe en battant « Charleroi et en faisant un gros battage médiatique » mais en éliminant le « Champion du Monde ».
