OL : Bad Gones – Kop Virage Nord, pourquoi ils nous en mettent plein la vue
Face à Reims juste avant la tràªve, le public lyonnais avait fait parler de lui en déployant un gigantesque tifo sur Jean-Michel Aulas. Un éclairage mérité pour les Bad Gones qui, depuis le début de saison, enchainent les animations spectaculaires.
La raison ? Avec le déménagement prévu pour Décines en janvier 2016, les responsables du principal Kop de supporters lyonnais ont planché sur un ambitieux projet scénographique visant à rendre hommage au stade de Gerland, à son histoire avec l'OL, riche de 65 années de souvenirs.
Six matches, six tifos de haut vol
Ainsi, depuis le début de saison, les BG87 ont salué le concepteur du stade Tony Garnier (1e journée OL – FC Lorient), se sont enorgueillis de leur présence dans l'enceinte (3e journée OL – Stade Rennais), ont rappelé le palmarès du club (5e journée OL – LOSC), ont mis en avant la vieille horloge mythique qui ornait la tribune (7e journée OL – Bastia) puis ont salué le travail de ce « jeune entrepreneur devenu un grand président » qu'est JMA (9e journée OL – Reims). Le Virage Nord a màªme profité de l'aparté européen face au FC Valence pour soigner leur retour en Ligue des Champions.
A chaque fois le màªme type de message, tutoyant directement le stade comme pour se rappeler à ses bons souvenirs. Un travail de sape à la fois graphique et étonnant, combiné à un soutien populaire qui ne démord pas malgré la faible qualité des affiches proposées (72% de remplissage et 29494 spectateurs de moyenne) qui casse pour de bon l'idée reà§ue d'un public lyonnais froid et distant.
Avec encore Toulouse, le Zenith, La Gantoise, Montpellier, Angers et surtout un derby bouillant face à l'ASSE le 8 novembre prochain, l'ultime baroud d'honneur de Gerland nous réserve encore quelques frasques impressionnantes.
A.C, à Lyon
