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Seulement, à l'époque, le club phocéen avait réussi le doublé Coupe-championnat douze mois plus tard ! Petit flashback : à l'été 1987, l'OM sort d'une saison réussie, marquée par l'arrivée de Bernard Tapie et conclue à une 2e place en championnat ainsi qu'une finale de Coupe du France (à chaque fois battu par Bordeaux). L'exercice 1987-88 doit àªtre celui de la prise de pouvoir de Marseille, voulue par l'ambitieux Tapie pour détrôner les Girondins de son ennemi intime, Claude Bez. Mais le club fini 6e avec 41 points, loin derrière Monaco, petit champion avec seulement 52 unités. Et cela malgré l'éclosion de Jean-Pierre Papin, meilleur buteur de la saison avec 19 réalisations, et le renfort en attaque de Klaus Allofs. Vu les forces en présence, cette saison-là ressemblait donc à un accident de parcours. Ce qui allait se confirmer en 1988-89 quand, sous la conduite d'un Gérard Gili installé sur le banc après trois journées seulement, l'OM remportait le premier de ses quatre titres consécutifs, au nez et à la barbe d'Auxerre et”¦ du PSG ! L'histoire se répètera-t-elle 25 ans plus tard ? Les supporters phocéens, enthousiasmés par l'arrivée de Marcelo Bielsa seraient tentés d'y croire, màªme si les Parisiens ont une belle longueur d'avance.
C.B.
