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Les chances de qualification lyonnaises se sont sérieusement amoindries.
Les « plus » :
– Avec cinq titulaires absents (Bisevac, M.Lopes, Fofana, Grenier, Gourcuff), on fait de leur mieux. Tenant la dragée haute au futur champion d'Italie pendant 85 minutes.
– Critiqué suite à sa petite erreur ayant amené le but de Gradel lors du derby, Anthony Lopes a fait preuve de caractère. Le Portugais a été déterminant, sauvant plusieurs fois les siens devant Tevez, Giovinco ou Isla.
– L'incroyable série de Carlos Tevez en Coupe d'Europe continue. « L'Apache » n'a plus marqué depuis 2009. Cette fois-ci, c'est Bakary Koné qui l'a éteint avant que l'Argentin ne sorte sur blessure.
– On s'attendait à une soirée compliqué du milieu lyonnais face au trio Pirlo – Marchisio – Pogba. L'entrejeu rhodanien ne s'est pas fait manger màªme s'il a décliné après l'heure de jeu.
– Si on pouvait craindre que sa jeunesse et son inexpérience du poste soit une lacune, Corentin Tolisso s'en est plutôt bien tiré face à Asamoah et le flanc gauche turinois.
Les « moins » :
– Défaits à la maison, les Gones voient leurs chances de qualification se réduire comme peau de chagrin. Les hommes de Rémi Garde enchaà®nent une troisième défaite consécutive à la maison après Monaco et Saint-Etienne. Cette fois-ci, à§a ne doit rien à l'arbitre.
– Si ce n'était pas une grande Juve, ce n'était pas non plus un très bon Lyon. L'équipe a joué avec son cÅ“ur mais affiché des lacunes techniques criantes. C'était trop souvent du houra-football.
– Martin Caceres l'empàªchant systématiquement de se retourner et de prendre de la vitesse, Alexandre Lacazette a connu une soirée très compliquée. A l'image du duo d'attaque lyonnais qu'il composait avec Jimmy Briand, parfaitement muselé par la défense à trois de la Juve.
– Pour son retour de blessure, Samuel Umtiti aurait pu espérer un match plus facile à négocier. S'il a frappé un bon coup-franc, l'international Espoirs a offert sur un plateau deux occasions aux Piémontais. Occasions sur lesquelles Tevez et Vucinic ont manqué d'adresse.
Conclusion : Face à une équipe de sénateurs rodés aux joutes européennes, les Lyonnais ont simplement subi la loi du plus fort durant la dernière demi-heure. A force de reculer et de s'en remettre aux exploits de leur gardien, les Gones ont craqué.
A.C, à Gerland.
