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A l’occasion de la sortie de son livre Connivences, Jean-Claude Dassier était l’invité de France Info. Bien entendu, il n’a pu échapper aux questions sur l’OM. Si ses déclarations sont moins fracassantes que lors de ses dernières sorties, l’ancien président de l’OM (2009-2011) a tenu à préciser certaines choses. En premier lieu, il a tenu à défendre les intéràªts de José Anigo, souvent présenté comme un mafieux : ‘Je n'ai pas vu l'ombre d'un vrai truand. Je ne suis pas naà¯f, mais je n'ai en tout cas, moi, pas eu à souffrir en quoi que ce soit et à aucun moment de cette soi-disant présence. Je n'ai jamais été menacé. Cambriolé une fois ou deux, mais c'est banal à Marseille. Les truands à l'OM, je ne les ai pas vus. Et José Anigo n'a été leur marchepied à aucun moment. Il a toujours été régulier, travailleur et professionnel.’
Ben Arfa et Deschamps épargnés…
Màªme si les tensions étaient palpables entre lui et l’entraà®neur de l’époque, Didier Deschamps, Dassier a cependant tenu à dédramatiser la situation : ‘C'est vrai que sur la fin du parcours, il a un peu succombé à la séduction sonnante et trébuchante. Je lui fais ce reproche de ne pas avoir été très collectif dans cette affaire. Il m'a tourné le dos. Il m'a un peu sacrifié à son intéràªt particulier, mais je serais bien ingrat de lui reprocher quoi que ce soit.’ Une rancoeur vite oubliée, comme cet épisode avec son ancien joueur Hatem Ben Arfa, un jour où ‘DD’ souhaitait le retenir à l’OM contre son gré : ‘Il est arrivé, a mis la main sur mon bureau et a viré tout ce qui passait. Honnàªtement, à§a n'est pas très grave.’
…Labrune et MLD accablés
Si l’ancien président de l’OM a su pardonner à certains, d’autres en revanche subissent toujours ses foudres. C’est notamment le cas de vincent Labrune, actuel président olympien : ‘On était copains avec Labrune et ce n'est pas terminé: ils ne m'ont pas payé ma dernière année de contrat et il y a une procédure d'arbitrage. Tout à§a n'est pas convenable. Quand vous avez un contrat, vous le respectez. Pour ne pas le respecter, on a inventé que je ne m'entendais pas avec Deschamps. On a vu la suite, il est parti avec pertes et fracas trois mois après mon départ.’
Enfin, l’ancien président de l’OM avoue avec fierté avoir permis à Margarita Louis-Dreyfus d’avoir une meilleure cote auprès des supporters. Un succès dont il ne semble pas étranger mais qui garde un goût amer au vue des événements qui s’en sont suivis : ‘Avec elle, j'ai une grande fierté. Elle ne pouvait quasiment plus mettre les pieds au Vélodrome, le nom des Dreyfus était injustement vilipendé. On a fait une soirée hommage avec le soutien des supporters marseillais, qui s'est merveilleusement passée. à‡a méritait autre chose qu'une indifférence polie.’ Reste à savoir si les dirigeants actuels de l’OM daigneront répondre publiquement à ces propos…
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