Sur son blog, le journaliste a expliqué avoir revu le match entre PSG et Nantes dernièrement. Et cette 2e lecture ne lui a pas vraiment plu. « Les acteurs et observateurs calquent leurs commentaires sur le résultat. Victoire égale clémence, nul ou défaite provoquent critiques. La semaine passée, Paris concède le nul contre Ajaccio et le PSG est vilipendé. A Nantes, Paris gagne et est épargné. Beaucoup constatent des progrès. Je n'ai pas l'esprit de contradiction mais j'ai le sentiment inverse. Paris m'avait emballé au Parc, il m'a inquiété à La Beaujoire », explique-t-il.
Il s’explique : « Face à Nantes, le PSG a concédé beaucoup d'occasions et, une nouvelle fois, a encaissé un but comme c'est le cas à chaque match officiel depuis le Trophée des Champions. Laurent Blanc n'est pas dupe. Il a regretté cette défaillance. Pour le moment, son explication ne varie pas : le PSG n'est pas pràªt. La plupart de joueurs ont commencé leur préparation en retard sur les autres effectifs de la Ligue 1. Le travail physique fatigue certains et pèsent sur ces premières sorties. Ces arguments s'entendent. Blanc construit son équipe à long terme. L'automne livrera sa vérité. En revanche, cessons de prendre des vessies pour des lanternes. La deuxième mi-temps du PSG montre une équipe fébrile, sans jeu collectif, sans occasions de but sinon la frappe réussie d'Ezequiel Lavezzi. La baisse de régime de Zlatan Ibrahimovic après la pause renvoie aux propos de son entraineur. Il n'a pas quatre-vingt-dix minutes dans les jambes. Sa première période mérite les encouragements. Ibra s'est multiplié : courses, passes, occasions. Il a joué meneur de jeu d'une équipe dominatrice en première mi-temps. Il alimente Edinson Cavani. Il appelle la balle. Autant il m'a agacé l'an passé quand il marchait sur le terrain, autant j'aime le voir prendre la baguette du chef d'orchestre », analyse-t-il.
Par la suite, l’ancien directeur général du FC Nantes à livré les bons et les mauvais points : « Comme tout le monde, je suis un fan de Thiago Silva, de ses jaillissements, de sa défense débout, de ses chevauchées offensives. Salvatore Sirigu n'a pas perdu son talent durant les vacances. Il a sauvé le PSG. C'est une bonne nouvelle mais cela montre que l'organisation générale du PSG est friable. Le FCN, avec son effectif quasiment inchangé de Ligue 2, a produit quatre ou cinq occasions franches. C'est trop quand une équipe vise le titre ou le dernier carré de la Ligue des Champions. Ce troisième match de championnat a confirmé la faiblesse (ou la méforme ?) de quelques uns. Gregory van der Wiel prend le vent sur le côté. Lucas, comme Rai hier, poursuit l'apprentissage du football en Europe. Comment ne pas évoquer enfin Javier Pastore, transparent durant les soixante-trois minutes qu'il est resté sur la pelouse ? Laurent Blanc l'a sorti et l'Argentin semble perdu. Le mal est-il psychologique ? physique ? tactique ? Je n'en sais rien. Pastore est inefficace avec le PSG comme Karim Benzema est impuissant chez les Bleus. Les fées du foot se sont penchées sur son berceau, le couvrant de dons et de facilités. Pastore ne s'en sort pas. Une fée Carabosse lui aurait-elle jeté un sort ? Pastore interprète le vieux conte de Charles Perrault qu'il adapte à l'époque – parité et égalité pour tous oblige – : le Beau au bois dormant. Qui le réveillera ? », conclut-il.
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