OM Mercato : Rabiot a quitté Marseille sur un dernier scandale

L’histoire devait être belle, elle tourne à l’amertume. Fraîchement parti pour l’AC Milan, Adrien Rabiot a quitté l’Olympique de Marseille sans regarder derrière lui. Le coup de tonnerre est total : ni mots pour les supporters, ni adieu au Vélodrome. Cette sortie sous tension secoue la cité phocéenne, qui l’avait pourtant accueilli comme un prince. Retour sur une rupture brutale qui laisse des traces.
Un transfert inattendu qui secoue le Vélodrome
Arrivé en grande pompe à Marseille le 15 septembre dernier, Rabiot n’aura même pas soufflé la première bougie de son aventure olympienne. Sa saison express a tourné court : après une unique apparition en Ligue 1 et un été sous le signe de la reconstruction, le voilà déjà propulsé chez les Rossoneri, pour une somme à la hauteur de son statut.
La fracture ? Un incident dans les vestiaires, consécutif à une défaite inaugurale à Rennes, a précipité son départ. Face à cette situation explosive, le duo Pablo Longoria–Medhi Benatia n’a pas tergiversé. Rabiot, pourtant élu meilleur joueur de la saison olympienne, a été prié de trouver un nouveau point de chute. Une décision aussi soudaine qu’irréversible, qui s’inscrit dans la volonté affichée par la direction marseillaise de maintenir la cohésion du vestiaire, coûte que coûte. Pour en savoir plus sur la stratégie du club lors de cette période mouvementée, retour sur la fin de mercato ambitieuse annoncée par Medhi Benatia cet été.
Supporters en colère : Rabiot accuse le coup
Mais c’est l’attitude froide et distante de Rabiot qui nourrit la colère. Marseille s’enflamme : pas un mot, pas un geste, pas même une image d’au revoir après son transfert finalisé lundi. Celui qui clamait, il y a encore quelques semaines, “être tombé amoureux de la ferveur du Vélodrome” s’évapore dans l’indifférence.
Les fans, eux, ne décolèrent pas. “Rabiot n’a toujours pas eu un seul mot pour les supporters ? Lui qui était tombé amoureux de l’OM et qui se voyait rester, dis donc je suis étonné”, raille Fiorenzo Pazzo, ancien chef de file des plumes marseillaises. Les réseaux sociaux s’enflamment : “S’il est fâché avec la direction, c’est son problème. Mais nous, il nous devait au moins un message. On l’a accueilli les bras ouverts”, réagit Luke Phoceen, voix parmi tant d’autres.
- Déception générale après tant d’attentes placées en Rabiot
- Silence glacial de l’intéressé : aucune déclaration publique en partant
- Colère des tribunes qui se sentent trahies
En quelques heures, l’idole s’est changée en sujet de conversations aigres. Le contraste est violent : le chouchou de la Commanderie, encensé pour son talent et son engagement, quitte la scène par la petite porte. L’épisode questionne la loyauté et l’attachement réel des joueurs stars à leur club. Pour comprendre l’exigence d’exemplarité imposée par la direction, voir aussi le message de Medhi Benatia et Pablo Longoria avant la Ligue des Champions.
L’absence de remerciements passe d’autant plus mal que Rabiot personnifiait, il y a peu, le projet de relance de l’OM. Sa saga marseillaise finit dans la défiance et la rancœur. Un énième exemple de rupture émotionnelle brutale entre un crack et ses supporters ?
Retour à la réalité : l’OM doit rebondir sans son patron du milieu
Sur le terrain, c’est une onde de choc. Roberto De Zerbi, propulsé au cœur de la tempête, doit reconstruire un milieu orphelin de son maître à jouer. Les ambitions restent intactes, notamment dans la conquête européenne qui se profile. Mais les chantiers s’accumulent pour le coach, sous pression populaire.
Au sein du club, la page Rabiot est déjà tournée. Longoria et Benatia maintiennent leur cap et continuent de miser sur le collectif, au prix de choix clivants mais assumés. Les débats s’animent également autour du recrutement et de la gestion du mercato, comme le montrent ces évolutions du marché orchestrées par la direction.
Le défi est immédiat : combler l’absence du patron du milieu, réinstaurer la confiance et transmettre l’envie de s’investir corps et âme pour le maillot. A Marseille, la passion ne laisse pas de place au doute. Le Vélodrome attend une réaction, et vite. Une ère Rabiot vient de s’achever, dans la froidure d’un adieu manqué. Mais l’OM, porté par sa ferveur, n’a pas le temps pour les regrets.