OM – PSG : le Classico reporté, Paris crie au scandale !

La décision de repousser le Clasico OM-PSG à lundi soir a déclenché un séisme organisationnel et médiatique. Entre un retour précipité à Paris, un calendrier chamboulé et une cérémonie du Ballon d’Or sacrifiée, le club de la capitale vit un scénario ubuesque.
Prévu dimanche soir au Vélodrome, le choc entre Marseille et Paris a été reporté de 24 heures par décision préfectorale. En cause : les violents orages et pluies diluviennes annoncés sur la cité phocéenne. Mais si la raison de sécurité paraît évidente, c’est surtout le timing qui a fait grincer des dents. Informés à la dernière minute, les Parisiens, déjà installés dans leur routine d’avant-match, ont vu leur journée basculer dans un chaos logistique.
Un aller-retour insensé pour les joueurs
Parti de Paris le matin pour atterrir à Marseille et déjeuner sur place, le groupe de Luis Enrique a dû… refaire ses valises en milieu d’après-midi et remonter dans l’avion direction la capitale. En quelques heures, le champion d’Europe a donc multiplié les vols, chamboulant totalement la récupération et la concentration d’un groupe déjà habitué à jongler avec un calendrier européen infernal. « La folie ! » a résumé l’état d’esprit parisien, cité par Le Parisien. Frustration, incompréhension et nervosité ont marqué cette journée hors norme.
Un Ballon d’Or sacrifié
Le choix de reporter la rencontre au lundi soir a ajouté un parfum de scandale. Car le rendez-vous tombe en simultané avec la cérémonie du Ballon d’Or à Paris. Plusieurs joueurs du PSG, dont Ousmane Dembélé – annoncé comme grand favori – mais aussi de jeunes talents en lice pour le Trophée Kopa ou Yachine, devaient assister à l’événement au théâtre du Châtelet. Résultat : la plupart des stars parisiennes ont dû renoncer à ce moment de prestige médiatique, le club ayant fait le choix de privilégier la sécurité et la préparation sportive. Une décision qui illustre la tension extrême entre sport et communication.
Une image brouillée pour le PSG et la LFP
Au-delà du casse-tête organisationnel, l’impact médiatique est considérable. Alors que le Clasico est censé être une vitrine du football français, ce report précipité a brouillé l’image du PSG et, dans une certaine mesure, celle de la Ligue. Luis Enrique, déjà sous pression avec la succession des rendez-vous européens, doit composer avec un groupe perturbé. Quant à Nasser Al-Khelaïfi, il voit son club privé d’une exposition mondiale supplémentaire lors d’un Ballon d’Or qui aurait pu consacrer ses joueurs.
Un Clasico sous tensions
Lundi soir, l’affiche n’en sera que plus explosive. Les Marseillais de Roberto De Zerbi voient là une opportunité de profiter d’un PSG déstabilisé par ces péripéties. Les Parisiens, eux, auront à cœur de transformer leur frustration en énergie. Une certitude : ce Clasico, déjà attendu comme l’un des sommets de la saison, a pris une dimension supplémentaire. Ce week-end restera dans les mémoires comme un exemple frappant des tensions entre sécurité publique, calendrier sportif et enjeux médiatiques. Le football français voulait une fête au Vélodrome : il a eu un véritable casse-tête national.