RC Lens – OM : Sage se défile face à De Zerbi et affiche ses ambitions
Pierre Sage s’est exprimé en conférence de presse après la belle victoire de siens face à l’OM (2-1).
Ce samedi soir, le RC Lens a remporté le choc de la neuvième journée de Ligue 1 face à l’Olympique de Marseille (2-1). Un succès qui permet aux Lensois de doubler les Marseillais au classement et de devenir le nouveau dauphin du classement, derrière le Paris Saint-Germain. Si Roberto De Zerbi a estimé que son équipe a été meilleure que le RCL, Pierre Sage n’a pas voulu contredire son homologue en conférence de presse d’après-match.
Sage refuse de contredire De Zerbi
« Je suis d’accord sur leur manière de jouer, parce qu’ils nous ont vraiment posé de gros problèmes, notamment avec les deux positions autour de nos meilleurs récupérateurs. C’est d’ailleurs comme ça qu’ils marquent. À partir du moment où on a mieux géré cette situation, ils ont eu du mal à entrer dans notre surface et à attaquer notre but. On a été moins mis en danger et on a aussi été un peu meilleurs dans l’exploitation des récupérations. En première période, on a beaucoup rendu le ballon, mais on les a un peu mieux exploitées, notamment en fin de match. On a pu vivre une seconde période plus maîtrisée sur le plan émotionnel et sur le plan tactique, même si, au niveau du jeu offensif, ils ont eu le dessus. Mais c’est aussi lié au fait que l’on menait 2-1 », a analysé le coach des Sang et Or après la rencontre.
« L’appétit vient en mangeant »
Questionné sur cette deuxième place, Pierre Sage a ensuite affiché ses ambitions. « Il y a de la consistance dans ce qu’on a fait. La vérité se situe dans le match suivant, qui sera à Metz. On doit confirmer ce qu’on a bien fait ce samedi et donc l’emporter pour ensuite vivre un match à Bollaert contre Lorient avec la même nécessité. L’appétit vient en mangeant. On est prêts, avec l’ambition d’enchaîner les victoires et de continuer notre petit bonhomme de chemin. C’est évident qu’on attendra les 35 points pour être vraiment sereins et réfléchir sérieusement à l’Europe, mais tout ce qui est pris n’est plus à prendre. »



















