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Le score de la partie ne reflète toutefois que de faà§on parcellaire les difficultés de l’équipe Bleu et Rouge en début de match. Que faut-il retenir de la prestation de Zlatan Ibrahimovic et de sa bande ?
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Points positifs :
– Au vu de la seconde période, le succès parisien n’a rien d’usurpé : les partenaires de Blaise Matuidi se sont offert de longues phases de possession de balle, ponctuées de jolis mouvements offensifs. On aime ce PSG de Laurent Blanc qui, contrairement à celui de Carlo Ancelotti, s’installe dans le camp adverse et impose son rythme à la rencontre.
– C’est physiquement, aussi, que le club de la capitale a pris le dessus sur son adversaire, épuisé après une première période menée tambour battant. De bon augure avant d’affronter Monaco, qui aura bénéficié de deux jours de repos supplémentaires.
– Que penser des débuts de Marquinhos ? Certes, le petit pont de Weiss sur le but grec n’a pas dû lui faire plaisir mais son but annule cette mauvaise impression. Dans l’ensemble, le Brésilien s’est montré serein, à l’aise techniquement et n’a pas cherché à trop en faire.
– Blaise Matuidi fut le seul joueur de sa formation à afficher durant le premier acte son mordant habituel. Edinson Cavani marque, se crée des occasions et se sacrifie en défense. Avec lui, Paris a trouvé le cador qu’il cherchait, c’est une évidence. Les deux hommes ont été, avec Thiago Motta et l’entrant Ezequiel Lavezzi (décidément plus performant en C1 qu’en L1), les meilleurs Parisiens de la soirée.
– Gros dilemme en vue pour Laurent Blanc : Thiago Motta doit-il tirer les corners ou se placer dans la surface ? Quand il s’en charge, cela fait passe décisive (pour Marquinhos). Quand il est à la réception, cela fait but (deux fois ce soir) ! Une chose est certaine, les coups de pied arràªtés sont une arme de choix au PSG.
– Dernière bonne nouvelle de la soirée, le retour sur un terrain de Jérémy Ménez (entré en jeu), absent depuis le début de la saison pour cause de blessures.
Points négatifs :
– Une première mi-temps ratée. L’ouverture du score parisienne était franchement heureuse, tant les coéquipiers de Thiago Silva semblaient spectateurs du jeu grec. Le pressing de l’Olympiakos a empàªché le PSG de poser sa relance et de nombreuses erreurs techniques ont pourri la construction de jeu.
– Zlatan Ibrahimovic a manqué un penalty. Ou plutôt, le gardien athénien Roberto Gago l’a arràªté, car le tir du Suédois était plutôt bien placé. Ibra en a vu d’autre mais ce but aurait soigné ses statistiques et son ego, lui qui, il faut bien le dire, se procure moins d’occasions avec Cavani à ses côtés.
– Marco Verratti perd le ballon qui mène au but grec et prend encore trop de risques dans ses relances…
– Lucas, qui revenait en forme, est sorti blessé au dos à la pause. Ce dos qui l’avait déjà fait souffrir de faà§on récurrente la saison passée…
Bilan : durant 45 minutes, on a cru que le PSG emprunté du début de championnat avait fait son retour. Mais le second acte, face à un adversaire épuisé et finalement limité, a ramené sur le devant la scène l’équipe dominatrice et très à l’aise techniquement aperà§ue à Bordeaux vendredi. Le club devra soigner son entame de match contre Monaco dimanche, sous peine de le payer plus cher.
