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Une victoire qui relance complètement les coéquipiers de Maxime Gonalons, assurés d'àªtre 7e du championnat à l'issue de la 6e journée et du choc PSG – Monaco.
Les « plus » :
– Après quatre défaites consécutives et deux nuls, les Gones gagnent enfin et poursuivent leur redressement. En prime, l'attaque tant critiquée (1 buts lors des six matchs précédents) a trouvé trois fois le chemin des filets dans le màªme match.
– Grâce à cette victoire, l'OL (7e) recolle au peloton de tàªte. A un point seulement de l'OM et deux de l'ASSE.
– Encore un coup-franc vainqueur et une passe décisive pour Clément Grenier, qui, après quelques matchs compliqués, revient bien.
– Briand passeur et buteur, Gomis buteur. Les anciens bannis ont remis l'OL dans le droit chemin.
– On a parfois fustigé le manque de soutien derrière l'OL. Mais il y avait quand màªme 33 851 supporters à Gerland. Pas mal pour une équipe qui ne proposait pas beaucoup de spectacle ces derniers temps.
Les « moins » :
– Encore de grosses absences défensives durant la première demi-heure. L'ouverture du score du FC Nantes est un exemple parfait. Laissé libre à droite, Cissokho a tout le temps d'ajuster un centre pour la tàªte de Veretout, absolument seul au centre. Manque d'agressivité et erreur grossière de marquage, cette défense ne respire clairement pas la sérénité.
– S'il y a du mieux par rapport aux dernières sorties, la ligne de récupération lyonnaise (Gonalons – Malbranque) n'est toujours pas rayonnante.
– Le score aurait pu àªtre différent si Monsieur Delerue n'avait pas refusé un but valable aux Canaris sur une très grosse faute de main d'Anthony Lopes en début de match.
Conclusion : Large vainqueur au tableau d'affichage, l'OL n'a pas non plus gommé tous les doutes. Les hommes de Rémi Garde ont surtout profité des carences des Canaris, qui ont lâché prise à la 54e minute après le coup-franc de 2-1 de Clément Grenier.
Alexandre CORBOZ, à Gerland
