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Les Franciliens reviennent sur l'AS Monaco en tàªte de la Ligue 1.
Les « plus » :
– Quatrième victoire consécutive du Paris Saint-Germain lors d'un Clasico. Le tout à dix et en étant mené au score. S'il fallait une nouvelle démonstration de force du club francilien, elle est bien là .
– Première victoire depuis cinq ans au Vélodrome.
– 27 matchs consécutifs sans défaite toutes compétitions confondues. Il faut remonter à la 27e journée de la saison 2012-13 et un match face à Reims (0-1) pour trouver trace d'une défaite du PSG.
– Toute grande équipe peut compter sur un grand gardien. Salvatore Sirigu a sorti le grand jeu lors du Clasico. L'Italien ne s'est incliné que sur un penalty d'André Ayew.
– Ce soir, le salut est venu des côtés. Centre de l'excellent latéral droit Grégory Van der Wiel pour le non-moins précieux latéral gauche Maxwell qui égalise. A Paris, le danger vient vraiment de partout.
– Combatif à défaut d'àªtre systématiquement dangereux comme il le fut à Benfica, Zlatan Ibrahimovic est malgré tout parvenu à marquer – sur penalty – son sixième but en quatre Clasico. Le Suédois est l'homme des grands matchs.
– Déjà auteur de trois buts, Marquinhos a été une nouvelle fois décisif. Le Brésilien débarqué de la Roma a obtenu le penalty du 2-1.
– S'il était plutôt nerveux lors du premier acte, Blaise Matuidi a réalisé un énorme match dans la débauche d'énergie. A lui seul, il a fait oublier l'infériorité numérique de son équipe.
Les « moins » :
– Malgré sa victoire, le PSG reste second de Ligue 1 derrière l'AS Monaco, à la différence de but
– Durant le premier acte, Paris n'était franchement pas dans son assiette. Bousculé par des vaillants marseillais, la bande à Laurent Blanc s'en est essentiellement remis à ses coups de pied arràªtés.
– La prestation ratée de Thiago Motta, exclu au bout de 30 minutes. Oui, le carton rouge est sévère mais il sanctionne une demi-heure où l'Italien était systématiquement en retard sur tout.
– Encore une fois, Edinson Cavani a traversé le match en toute discrétion. On attend forcément mieux du plus gros transfert de l'histoire de la Ligue 1 (64 M€). En 36 minutes avant son remplacement tactique, Ezequiel Lavezzi avait montré plus que l'Uruguayen en 80”¦
– Que Marco Verratti arràªte de s'énerver à tout bout de champ et de récolter des cartons jaunes stupides pour contestation”¦ D'une manière générale, Paris a concédé beaucoup d'avertissements bàªtes (Ibrahimovic, Cavani, etc.), bien aidé il est vrai par le zèle de Clément Turpin.
– La sortie de Zlatan Ibrahimovic, sur blessure à la cheville, suite à une intervention rugueuse d'André-Pierre Gignac.
Conclusion : Màªme sans dominer son sujet, le PSG a montré que c'était une grande équipe en s'imposant au Vélodrome dans un match électrique (2-1). Paris n'est pas qu'une équipe de stars et a su se « mettre le cul par terre » selon l'expression employée par Blaise Matuidi après le coup de sifflet final.
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