Le 1er février dernier, au lendemain de l’arrivée de Diego Rolan à Bordeaux, le président du FCGB Jean-Louis Triaud avait glissé devant la presse : ‘Et pourquoi ne serait-il pas le nouveau Pauleta ?‘ Ou comment tuer un joueur qui n’a rien demandé…
La suite avait donné plus de poids encore au terrible compliment : aucun but marqué, une cheville en sucre, Rolan évoquait plutôt un nouveau Edixon Perea. Et voilà que lors de ses deux dernières apparitions, l’ancien joueur du Sporting Defensor a délivré trois passes décisives. Ce n’est pas grand-chose, mais c’est déjà mieux.
Une intégration plus avancée
On peut identifier plusieurs raisons à ce regain de forme. La première tient évidemment à l’intégration du joueur. Difficile de demander à un adolescent quittant son pays natal pour la première fois d’enchaà®ner les buts dès son arrivée. Avec six mois d’expérience en plus, le jeune homme connaà®t sans doute mieux ses coéquipiers, la L1 et son environnement bordelais.
Un environnement reconstitué
Un environnement qui s’est en outre enrichi depuis cet été de la présence des parents du joueur. Un soutien important dont le Rolan ne manque pas de souligner l’importance. ‘Ils sont avec moi et c'est important, cela me permet de me réveiller avec plus d'énergie et de m'entraà®ner avec une meilleure attitude, confie-t-il ce matin dans 20 Minutes. C'est vraiment mieux pour moi qu'ils soient là .’
L’arrivée de Lucas Orban, autre joueur hispanophone, a également permis à Diego Rolan de se forger quelques repères, de disposer d’un complice au sein du vestiaire girondin. ‘C'est très important d'avoir des coéquipiers avec qui je peux parler espagnol‘ , confirme le joueur, toujours dans 20 Minutes.
Le bon coup tactique de Gillot
Enfin, l’entraà®neur girondin Francis Gillot a eu semble-t-il une bonne idée en positionnant l’international uruguayen des moins de 20 ans non plus en avant-centre, mais comme ailier droit. Rolan étant un joueur de profondeur, il trouve tout à fait sa place sur un flanc de l’attaque, tout en étant déchargé de la responsabilité de marquer les buts de l’équipe, aujourd’hui dévolue au duo Saivet-Diabaté. Du temps de jeu en plus, de la pression en moins.
Il faudra pourtant bien, de but, un jour ou l’autre, pour valider les progrès du joueur de 19 ans. Et permettre à nouveau à Jean-Louis Triaud quelques comparaisons audacieuses…
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