Invité à pràªcher pour sa paroisse dans France Football ce mardi, Jean-Michel Aulas s'est lavé les mains de quelques erreurs, remettant la faute sur le staff de l'époque («Quand on fait un transfert à Lyon, jamais le président ne s'achète une danseuse pour se faire plaisir. La politique sportive est définie par les spécialistes »). Néanmoins, le président lyonnais balance les noms de ce qu'il estime comme des ratés de recrutement :
« Vous avez raison de dire que le transfert de Keita a été un échec, mais ce n'est pas moi qui l'ai choisi. Oui, vous avez raison de dire que celui de Makoun a été un échec. Celui d'Ederson aussi. Mais leur départ n'a pas fait de moins-value. On a amorti ce qu'on pouvait amortir et quand on a pu trouver une solution, ils sont partis. Qu'ils n'aient pas apporté ce qu'on espérait, je l'admets, mais ils n'ont pas été un problème financier. »
En revanche, s'il y a un nom que JMA n'admet pas qu'il figure dans la liste de ses couacs, c'est bien celui de Yoann Gourcuff : « Quelle hargne, quel harcèlement sur un garà§on comme Gourcuff ! Ce n'est pas juste. Il a eu des blessures, des difficultés à s'intégrer. L'accident industriel, ce n'est pas un mauvais recrutement, c'est quand vous finissez quatorzième ou quinzième alors que vous avez une équipe pour terminer dans les cinq premiers (”¦) Cela n'a pas marché jusqu'à maintenant avec Gourcuff mais il faut attendre la fin de l'histoire. » Pourtant, l'international tricolore – qui n'a pas franchement marqué l'histoire du club jusqu'à aujourd'hui – pourrait coûter jusqu'à 65 M€ s'il va au bout de son contrat, selon l'hebdomadaire.












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