Malgré une ouverture du score signée d'Edinson Cavani (29e), le Paris Saint-Germain n'est pas parvenu à ramener mieux que le point du nul de son déplacement au stade Pierre-Mauroy de Lille (1-1). Voici ce qu'il faut retenir de cette soirée difficile des Franciliens dans le Nord de la France”¦
1. Une occasion manquée et sans doute encore des critiques
S'il pestait contre les critiques incessantes de la presse à l'égard de son PSG, Laurent Blanc va devoir se faire une raison : celles-ci risquent de durer encore un peu. Surtout si son équipe continue à ronronner de cette faà§on en Ligue 1. Bien sûr, les Franciliens sont toujours invaincus après 16 journées de championnat, 5 matches de Ligue des Champions et le Trophée des Champions mais elle continue de décevoir les observateurs dans le jeu et d'afficher des failles inhabituelles qui en deviennent habituelles. Si en plus elle se met à manquer des occasions en or de monter sur le toit du championnat et laisser ràªver l'Olympique de Marseille, le troisième titre de champion risque d'àªtre plus difficile que prévu à aller chercher”¦
2. La lumière venait de Lucas
Dans un pari privé d'Ibrahimovic, il en est le rayon de soleil. Auteur d'une bonne frappe repoussée par Vincent Enyeama (8e), Lucas Moura a eu le mérite de réveiller son équipe qui ronronnait durant les premières minutes. C'est également de lui que la lumière est venue sur l'ouverture du score d'Edinson Cavani. Son travail au milieu du terrain, son accélération et son avant-dernière passe sont autant de modèles du genre. C'est également l'ex-joueur du FC Sao Paulo qui a mis le feu au début du second acte d'une chevauché solitaire fantastique, obligeant Enyeama à détourner sur sa transversale (50e) puis distillant un immense caviar pour Matuidi (52e) et en offrant encore deux occasions de briller au gardien nigérian (78e, 89e). On comprend mieux pourquoi le Brésilien a été élu il y a quelques semaines « joueur du mois d'octobre ». Il est désormais un cadre indéboulonnable de ce PSG”¦
3. Cavani buteur encore maladroit
Difficile de vraiment savoir sur quel pied danser avec Edinson Cavani. Qu'il joue en pointe ou sur un côté, le « Matador » fait ce pour quoi il a été acheté pour 64 M€ à Naples à l'été 2013 : il marque. En 21 apparitions cette saison, l'Uruguayen a marqué douze fois, ajoutant une réalisation à sa besace ce mercredi soir sur la pelouse du LOSC. Oui, mais voilà , « Edi » s'offre parfois quelques séquences dignes de vidéo-gag. Au stade Pierre Mauroy, il a été fidèle à lui-màªme. Se trouant complètement alors qu'il avait le but ouvert sur un service parfait d'Ezequiel Lavezzi (21e) et ne parvenant pas à reprendre un bon centre de Van der Wiel (75e).
4. Sirigu a craqué
Il aurait pu àªtre le héros parisien s'il n'y avait pas eu cette maudite 42e minute. Impeccable jusqu'alors – comme souvent cette saison – l'international italien s'était offert une énorme double parade devant Rio Mavuba et Marvin Martin (1e). Malheureusement, il y a eu ce corner lillois, cette tàªte de David Rozehnal et cette faute de concentration et de main de Sirigu. Résultat : un C.S.C et deux points offerts bàªtement aux Dogues. L'ancien portier de Palerme a au moins eu le mérite de maintenir les siens à flot devant Delaplace (46e) et Mavuba (70e).
5. Le milieu à trois est (peut-àªtre) mort ce soir”¦
Que ce soit Blaise Matuidi (moins fringuant que l'an passé et auteur de quelques pertes de balle coupables), Javier Pastore (auteur d'une prestation en dilettante malgré quelques gestes de classe) ou Thiago Motta (dont le niveau a de quoi inquiéter franchement et qui est à nouveau passé proche du carton rouge), le milieu à trois parisien continue de décevoir. Conscient de cet état de fait, Laurent Blanc n'a pas hésité à changer son animation à l'heure de jeu en venant sur un 4-4-2 losange avec le duo Lucas – Cavani en pointe et un Marco Verratti dont le retour de blessure était attendu. L'Italien a changé la donne.












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