PSG : les 5 enseignements de la victoire à Metz (3-2)

Voici ce qu’il faut retenir de la prestation des hommes de Laurent Blanc, provisoirement leaders de L1..

Un mental de champion

Le double champion de France en titre n’affiche en rien l’assurance qui était la sienne la saison passée. Et ce soir encore, son manque de sérénité en début de seconde période va lui valoir de nombreuses critiques. Mais les coéquipiers de Blaise Matuidi ont une vraie force de caractère, celle-là màªme qui leur avait permis de tenir le score face au FC Barcelone, d’égaliser à Toulouse après une mi-temps affreuse ou de s’imposer à Lorient après s’àªtre fait balader.

Le PSG s’est laissé aller

Certes, le premier des deux penalties obtenus par le FC Metz est très généreux. Mais cela ne doit pas masquer le fait que depuis la fin de la première période, les hommes de Laurent Blanc avaient desserré leur étreinte et géré leur avantage au score de faà§on un peu légère, laissant leur adversaire imprimer le rythme de la partie. Ce fut encore plus criant au retour des vestiaires. Paris n’a pas le droit de se laisser aller.

La renaissance de Lavezzi

On a l’habitude de voir l’international argentin produire ses meilleures prestations à partir du mois de janvier. Et cette année encore, c’est comme un fantôme qu’il avait traversé ce début de saison, entre blessures et matches moyens. Mais ce soir, Ezequiel Lavezzi a été particulièrement remuant, a fait de bons choix, amené le deuxième but et inscrit le troisième. Le meilleur Parisien de la partie.

Ibrahimovic loin de la grande forme

Sa dernière titularisation sous les couleurs Bleu et Rouge remontait au 21 septembre dernier. Aligné d’entrée après sa blessure au talon, Zlatan Ibrahimovic a paru emprunté dans ses remises et n’a que très rarement passé son adversaire direct en un contre un. À l’évidence, l’international suédois n’a pas encore récupéré de sa blessure ou n’ose pas encore prendre trop de risques sur ses appuis. Dommage qu’il n’ait pas la lucidité, dans ces circonstances, d’épurer son jeu.

La pression sur l’OM

Depuis de longues semaines, c’était au PSG, chaque weekend, d’essayer de combler l’écart qui le séparait de l’OM. Grâce à son succès à Saint-Symphorien, le club de la capitale compte désormais deux longueurs d’avance sur les hommes de Marcelo Bielsa, opposés dimanche soir à une solide équipe de Bordeaux. Désormais, c’est aux Phocéens de vivre avec la peur de lâcher prise. Y résisteront-ils ? Côté parisien, on espère évidemment que non…