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Malgré un but sur penalty de Yoann Touzghar (73e), le RC Lens s'est incliné 2-1 sur sa pelouse du stade de la Licorne face aux Girondins de Bordeaux ce samedi après-midi. La faute à un manque de réalisme coupable dans les deux surfaces. Décryptage.
1. Les belles promesses de Marseille se sont envolées
A Marseille, le Racing avait surpris les observateurs, beaucoup estimant que la défaite n'était pas méritée. Face à Bordeaux, il n'y a cette fois-ci pas eu photo. Si les Artésiens ont fait illusion en début de match, se créant les meilleures situations pendant 20 minutes, la suite n'a pas été à la hauteur à l'exception des ultimes minutes. Avec cette défaite, le Racing pourrait màªme glisser dans la zone de relégation si Bastia ou l'ETG venaient à s'imposer sur leur pelouse face à Montpellier et Nice ce soir (20 heures).
2. Fin de série pour le Racing
Cela faisait 13 matches que le RC Lens n'avait plus perdus à la maison face aux Girondins de Bordeaux. La série qui datait de mai 1999 (défaite 4-2 des Sang et Or) et qui a pris fin sur ce match après six succès et sept nuls. A la décharge des hommes d'Antoine Kombouaré, les autres rencontres s'étaient déroulés à Bollaert dans une ambiance forcément plus chaude.
3. Quelle naà¯veté défensive !
Si le jeune Valentin Belon n'a pas grand-chose à se reprocher dans les buts, sa défense ne peut pas en dire autant ! Sur le premier but, Jean-Philippe Gbamin se fait déposer par Thomas Touré qui trouve facilement Wahbi Khazri, oublié par Ahmed Kantari. Sur le second but, s'il y a un léger hors-jeu de Cheick Diabaté, Loà¯ck Landre est mal aligné. Màªme sur le flanc droit, le prometteur Dimitri Cavaré a commis des erreurs inhabituelles.
4. L'attaque piétine toujours autant
Certes, il a marqué un but sur penalty mais, encore une fois, Yoann Touzghar ne s'est pas beaucoup montré offensivement. A sa décharge, le buteur artésien n'a pas non plus été trop bien servi. Si l'on excepte le penalty imaginaire qu'il a provoqué, Pablo Chavarria n'a pas existé non plus. Seuls le jeune Baptiste Guillaume (19 ans), déjà buteur au Vélodrome, et la rapide Lailana Nomenjanahary ont paru en mesure de faire la différence offensivement.
5. Pour marquer, il faut tirer !
Comme le soulignait justement Eric Carrière avant le match, le RC Lens ne tente qu'assez peu sa chance (7 frappes, 2 cadrés). Encore cette après-midi, on a assisté à un match sans prise de risques de plus de 20 mètres avec pour seules tentatives des frappes excentrées et des penaltys. Pour marquer des buts, il faut tenter sa chance. Une remarque qui est aussi valable pour les milieux de terrain.
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