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Un résultat qui récompense une bonne deuxième période, la première ayant été très faible.
On n’a presque rien vu en attaque
Bien qu’obtenus sur la plus petite des marges, les succès de l’ASSE contre Metz et à Lorient (1-0) étaient mérités au regard des ambitions offensives affichées par les hommes de Christophe Galtier. Seule l’efficacité leur avait manqué. Ce soir, il a fallu attendre la 45e minute pour assister au premier tir stéphanois, le secteur offensif paraissant totalement anesthésié par la défense des Dogues. Ce fut mieux après la pause mais Romain Hamouma et Ricky Van Wolfswinkel sont restés discrets.
Un but qui semble évitable
Le but encaissé par Stéphane Ruffier ce samedi soir rappelle celui-ci inscrit par Bordeaux à Geoffroy-Guichard il y a un mois. La défense ligérienne croit s’àªtre dégagée et assiste sans réagir au but de son adversaire, plus volontaire. On croit également déceler une grosse mésentente entre le capitaine de Saint-à‰tienne Loà¯c Perrin et son portier, lequel quitte ses buts pour aller chercher un ballon que Michael Frey arrive pourtant à reprendre.
Gradel a failli àªtre réaliste
Unique buteur de la victoire face au FC Metz (1-0) la semaine passée, Max-Alain Gradel a de nouveau trouvé le chemin des filets ce soir. L’ailier ivoirien vient donc de rapporter 3 points à son équipe, mais il aurait pu faire encore mieux en convertissant le penalty (généreux) obtenu par Romain Hamouma obtenu à la 85e minute. Vincent Enyeama a écarté la tentative de Gradel, rappelant les Verts à leur manque de réalisme actuel : deux buts en un seul match, c’eût été trop beau.
Ruffier se rattrape
La grande force de Stéphane Ruffier, c’est de ne jamais douter. Le dernier rempart des Verts s’était rapidement relevé de son erreur commise face au PSG fin août. Ce soir, son tacle sur Frey juste devant ses cages a offert aux Dogues la possibilité de doubler la mise sur penalty. Mais le gardien tricolore a bondi pour sortir de son cadre le tir de l’international belge Divock Origi. Et ainsi rattraper son erreur.
La malédiction Corgnet
Rarement décisif en 2014, le meneur de jeu de l’ASSE Benjamin Corgnet effectuait ce soir son retour en tant que titulaire dans un 4-2-3-1 spécialement conà§u pour lui. Las, après moins d’un quart d’heure de jeu, l’ancien Lorientais a dû laisser sa place à Allan Saint-Maximin (qu’on n’a d’ailleurs pas vu, pour une fois). Avec ce nouveau coup du sort, l’aventure stéphanoise de Corgnet commence vraiment à tourner au vinaigre.
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