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La mairie, propriétaire de l’enceinte dont elle a financé une partie des travaux de rénovation, réclame au club 381.000 € (+ 10 % sur les recettes) par match joué. Hors de question pour le président phocéen, Vincent Labrune, qui a menacé de ne pas évoluer boulevard Michelet en 2014-15 si les élus ne revoyaient pas leurs prétentions à la baisse. Une promesse que très peu de gens prennent au sérieux tant on voit mal l’OM aller se produire à Nice ou à Saint-Etienne, les seuls stades dans le secteur capables d’accueillir 40.000 supporters. D’ailleurs, preuve que celle-ci ne tient pas debout, le président de l’association OM, Jean-Pierre Foucault, a réglé la question du Vélodrome en une phrase : ‘Le club a des obligations, a-t-il rappelé dans les colonnes de “La Provence”. Nous signons un protocole tous les cinq ans dans lequel l’OM s’engage à subvenir aux besoins du centre de formation et de la section amateur, ce qui est le cas ; et où il est stipulé que le club a l’obligation de jouer au stade Vélodrome. L’OM ne peut pas ne pas respecter un protocole qu’il a signé. Je ne porte aucun jugement sur le loyer, ce n’est pas mon domaine de compétence. Mais nous sommes là pour veiller à ce que le coeur du foot marseillais reste au stade Vélodrome. Nous ne sommes pas en guerre, on s’entend très bien avec Vincent Labrune. Mais là , il s’est laissé aller à un petit excès de confiance…”.
Une crise qui cache un malaise plus profond
Selon “La Provence”, cette crise du stade serait surtout due à une campagne d’abonnements décevante. Comme le signale un supporter interrogé par le quotidien : “Avec un stade plein, l’OM n’aura aucune difficulté à payer le montant indiqué. Mais peut-àªtre que la principale inquiétude est là …”. Effectivement, selon certaines sources, malgré l’arrivée de Marcelo Bielsa, le Vélodrome aurait beaucoup de mal à se remplir. Et comme personne ne veut voir les Ciel et Blanc dans un stade magnifique mais qu’à moitié rempli, ce conflit tombe au bon moment pour secouer tout le monde !
