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Décryptage des maux des Canaris qui empàªchent de regarder vers le premier quart du classement.
Trop de maladresse dans le dernier geste
Màªme s'il y a eu du mieux sur les derniers matches, le secteur offensif des Canaris affiche toujours les màªmes carences dans le dernier geste. Ce n'est pas un hasard si le FC Nantes est l'une des équipes les moins précises face au but. Face au MHSC, il a fallu attendre la 52e minute pour voir la première parade de Laurent Pionnier (tàªte de Wilfried Moimbé). Quand on voit l'énorme occasion manquée par Adrien Thomasson (frappe sur le poteau à la 15e min) ou les statistiques dramatiques des deux buteurs recrutés l'été dernier (Kolbein Sigthorsson bloqué à un seul but, Emiliano Sala toujours à zéro but au compteur et qui n'a cadré qu'une seule de ses 12 frappes cette saison), il y a de quoi s'interroger.
Une défense trop facile à prendre en défaut
On le sait : l'axe Vizcarrondo – Cana n'est pas le plus rapide de Ligue 1 mais le but inscrit par Jérôme Roussillon est symptomatique des difficultés que peuvent avoir les deux hommes. Car c'est sur un long ballon parti de la défense montpelliéraine que Roussillon a pris le meilleur d'un appel sur l'axe des Canaris avant de tranquillement dribbler Rémi Riou et de marquer. Dans le dos du duo, les Montpelliérains sont passés régulièrement et l’addition aurait pu àªtre plus salée sans le dernier rempart nantais. Quant au second but, il est aussi symptomatique d’une équipe qui défend naà¯vement. Entre le coup-franc évitable aux 25 mètres et le cafouillage qui profite à Hilton, il y avait de quoi dire.
Un manque de technique flagrant au milieu
Si les Canaris ont affiché un meilleur visage après le but de Yacine Bammou consécutif à un nouveau bon centre de Jules Iloki, dans l'ensemble le jeu nantais est poussif. La faute à un manque de maà®trise dans les transmissions. Alors que le FC Nantes avait trouvé son leader pour remplacer Jordan Veretout avec Adrien Rongier, la grave blessure de ce dernier a obligé Michel Der Zakarian à revoir ses plans. Pour l'instant, c'est Adrien Thomasson qui tient ce rôle mais l'ancien joueur de l'ETG est branché sur courant alternatif. A la Mosson, il n'était pas en réussite.
Une profondeur de banc trop juste
Une équipe du haut de classement, à§a doit àªtre en mesure de jouer tous les trois jours et de continuer malgré tout à faire tourner le compteur point. Hors, à la Mosson, les Canaris n'ont pas eu le jus pour reproduire leur performance de Nice. En màªme temps, faute d'un gros banc de touche, Michel Der Zakarian avait quasiment reconduit la màªme équipe que trois jours plus tôt. A une exception près (retour d'Audel pour Alegue).
