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FC Metz – LOSC (1-4) : ce qu'il faudra retenir du mandat de René Girard

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En effet, pour son dernier match sur le banc, René Girard a assisté à un festival offensif des siens face au FC Metz (4-1) avec des buts de Florent Balmont, Idrissa Gueye et Nolan Roux (doublé). Malgré tout, le bilan est terne.

Nombre de points au final : 56 pts (8e)

Différence de buts :+1

Buts marqués :43 (12e attaque)

Buts encaissés :42 (7e défense)

Meilleur buteur :Nolan Roux (9 buts)

Meilleur passeur :Sofiane Boufal (5 passes)

Là où il a réussi :

Certains actifs ont été valorisés

Economiquement, le LOSC est dans une situation telle qu'il est obligé de vendre des joueurs. Le coach nordiste doit donc faire en sorte de faire jouer les jeunes, les faire progresser pour bien les vendre. Il y a un an, Divock Origi a été cédé à Liverpool puis pràªté aux Dogues qui ont récupéré près de 15 M€ dans l'affaire. L'hiver dernier, l'objectif a été atteint puisque Pape Souaré a quitté le club pour près de 5 M€. Cet été, Idrissa Gueye pourrait rapporter gros. Dans le futur, les Boufal, Pavard, Meà¯té ou encore Koubemba – qui ont débuté sous l'ère Girard – pourraient rapporter gros.

Le vestiaire ne l'a jamais lâché

Quand les résultats ne suivent pas, il n'est pas rare que certains joueurs soient tentés de lâcher pour faire sauter leur entraà®neur. René Girard et le LOSC ont connu une saison difficile mais jamais l'ancien coach de Montpellier n'a été lâché par ses joueurs. Publiquement, tous l'ont màªme défendu, prenant sur eux les mauvais résultats. On peut le dire : le Gardois était apprécié.

Là où il a échoué :

Dans les résultats

Un coach est toujours jugé en premier lieu sur ses résultats. Au LOSC, l'exigence est simple. De par sa structure et son budget, le club doit toujours finir dans le Top 5 faute de quoi la saison est ratée. En ne remportant aucune coupe et en ratant la Coupe d'Europe, René Girard a donc failli à l'objectif. Normal qu'il en paie les conséquences avec cette résiliation de bail à l'amiable.

Dans la construction du jeu offensif

La première saison, il disposait de Salomon Kalou, l'arbre qui cachait le désert offensif de son équipe. Cette année, et màªme si Girard a parfois fait preuve d'audace en passant en 4-4-2 losange, les Dogues ont manqué d'allant et d'intentions de jeu. Résultat : aucun joueur n'a franchi la barre des dix buts en Ligue 1, pas màªme la « promesse » Divock Origi, meilleur buteur du club (8 réalisations) et futur joueur de Liverpool. Et que dire du « remplaà§ant » de Kalou, Michaël Frey, qui a connu toutes les peines du monde à s'adapter ?

Dans sa conquàªte du public

S'il pensait qu'il lui suffirait d'avoir des résultats et de ramener le LOSC à la 3e place pour se faire aimer du public nordiste, René Girard a trop souvent négligé le spectacle contrairement à son prédécesseur Rudi Garcia. Il l'a payé sur sa deuxième saison plus difficile en termes de résultats. Le stade Pierre Mauroy s'est màªme souvent retourné contre lui avec des sifflets et des « Girard démission ».

Le match symptomatique de sa saison : la défaite au Parc des Princes 6-1.

L'homme qu'il aura contribué à faire grandir : Vincent Enyeama

En deux ans, le Nigérian s'est imposé comme l'un des tous meilleurs portiers de Ligue 1 franà§aise. Pourtant, lorsque René Girard est arrivé, celui-ci ne disposait que d'un statut de doublure, Rudi Garcia ne lui ayant jamais vraiment fait confiance. On peut reconnaà®tre au Gardois la paternité de cette réussite. Et ce n'est sans doute pas le seul joueur qui, en deux ans sous la tutelle de René Girard a pris du galon.

Le verdict de sa saison : RATE.

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