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Pour le coach stéphanois, c’est très clair. Pour plusieurs raisons, ce mercato devrait disparaà®tre… « Ce serait beaucoup plus simple à gérer pour tout le monde, et aussi pour les joueurs. Ca leur permettrait de s’accrocher dans les moments plus difficiles. Le joueur en difficulté a rapidement des possibilités pour partir. Dès septembre-octobre, on peut se projeter vers le mercato hivernal. Ca peut donc provoquer des envies d’abandon, plutôt que le joueur ne s’accroche. Ca peut créer un problème d’état d’esprit dans le vestiaire, que tu vas traà®ner au mercato d’hiver. Et six mois de plus si le joueur n’a pas d’offres. »
En outre Galtier estime que ce mercato creuse le fossé entre les clubs riches et les clubs pauvres… « Les clubs qui sont riches, ce qu’ils n’arriveront pas à faire l’été, ils le feront l’hiver sans problème. Alors que les clubs pauvres, ce qu’ils ne feront pas l’été, ils le feront encore moins l’hiver. à‡a creuse d’autant plus le fossé. Le mercato démarre début janvier et finit début février. Encore une fois, tout va se jouer dans les quatre derniers jours. Mais mis à part pour les clubs riches, les joueurs qui vont bouger sont ceux en difficulté dans leurs clubs, qui vont souvent dans un club aussi en difficulté. C’est souvent de la compensation, rarement un renfort. Je trouverais plus intelligent de laisser la possibilité d’avoir des jokers médicaux en cas de blessures graves. »
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