Après la défaite sur le terrain du PSG (2-1) mercredi soir en Coupe de France, on peut màªme se demander si le message de l’entraà®neur Willy Sagnol trouve encore un écho auprès de ses troupes.
Non, le vestiaire ne répond plus
La révolte attendue n’a pas eu lieu
Après le revers concédé vendredi à domicile face à l’OGC Nice et les appels à la mobilisation lancés par le technicien tout au long de la semaine, on s’attendait à voir les Bordelais attaquer le match face au club de la capitale avec le mors aux dents. C’est l’inverse qui s’est produit : amorphes, Jaroslav Plasil et sa bande ont regardé leur adversaire faire tourner le ballon tout au long du premier acte. Force est de constater que la révolte réclamée par Willy Sagnol avant la partie n’a pas eu lieu.
Un système tactique mal compris
L’ancien sélectionneur de l’équipe de France Espoirs avait décidé de positionner son équipe en 3-4-3 sur la pelouse du Parc des Princes. Ce système devient caduc, voire suicidaire, dès lors que l’équipe adverse domine la rencontre. Ainsi, les latéraux Fabio Contento et Julien Faubert, positionnés très haut, ont été constamment pris à revers avant la pause. Ce fut mieux ensuite mais les idées tactiques de Sagnol semblent se heurter à une certaine incompréhension chez certains joueurs, qui peinent à les assimiler.
Oui, le message de Sagnol passe encore
Un réveil encourageant après la pause
Grégory Sertic et sa bande ont affiché un visage bien plus convaincant durant le second acte, comme en témoigne le but précoce de Diego Rolan dès la 46e minute de jeu. Enfin conquérante et plus juste techniquement, la formation Marine et Blanc a bousculé son adversaire. À moins que celui-ci n’ait tout simplement levé le pied… Qu’importe, ce réveil girondin montre que l’effectif n’a pas lâché mentalement et que les mots de Sagnol dans le vestiaire à la pause ont porté leurs fruits.
Un coaching réussi
Au terme de 45 premières minutes, l’ancien joueur du Bayern Munich a décidé de remplacer Thomas Touré par Enzo Crivelli. Par sa puissance, le jeune attaquant Marine et Blanc a posé de nombreux problèmes à la défense parisienne. C’est lui qui dévie le ballon vers Rolan pour la réduction du score. Voilà tout le paradoxe d’un match où, malgré l’élimination, Sagnol a réaffirmé son autorité sur le groupe en sortant sa nouvelle star dès la pause. Son coaching réussi devrait également le préserver de critiques internes.
Retrouvez également toute l'actualité des Girondins sur webgirondins.












Rejoindre