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Comment expliquer cette désillusion qui pourrait coûter cher dans la course au titre ?
Les Gones arràªtent de jouer à 1-0
Rien de tel que d’ouvrir le score en début de rencontre pour se mettre en confiance. Le but de Corentin Tolisso dès la 3e minute de jeu a cependant eu un effet pernicieux sur les hommes d’Hubert Fournier. Dès lors, ceux-ci se sont contentés de jouer à la baballe face à un adversaire si faible qu’il aurait été plus malin de chercher à doubler la mise. À jouer avec le feu, on finit par se brûler…
Gonalons et les milieux débordés
René Girard essuie suffisamment de critiques pour que les bienfaits du changement opéré à la 40e minute soient cette fois soulignés. En remplaà§ant un ailier, Ryan Mendes, par un milieu axial, Jonathan Delaplace, le technicien nordiste a ramené une égalité numérique dans l’entrejeu. À l’image d’un Maxime Gonalons débordé, les milieux de terrain lyonnais ne sont plus parvenus à garder le contrôle du ballon.
Des individualités absentes
De retour de blessure, Alexandre Lacazette peine pour l’instant à retrouver le niveau extraordinaire qui était le sien jusqu’au mois de janvier. Rien d’illogique. Malgré sa passe décisive, Nabil Fékir a eu tendance à trop garder le ballon. Quant à Rachid Ghezzal, le troisième larron de l’attaque, on ne l’a pour ainsi dire quasiment jamais vu. Et quand l’attaque bat de l’aile, c’est tout l’OL qui tangue.
