Décryptage des carences rhodaniennes.
1. Les Gones sont trop naifs
On savait que le FC Valence, qui n'avait perdu que deux matches sur ses 11 déplacements précédents en France, était en réussite dans l'Hexagone. Mais, bien qu'à nouveau ambitieux avec l'arrivée de Peter Lim à sa tàªte, le club Che n'était clairement pas au niveau de ses devancières des années 2000. Si l'OL a fait jeu égal dans la circulation du ballon, les Gones se sont montrés moins justes dans son utilisation. Moins roublard aussi, comme on a pu le voir avec le coup-franc rapidement joué par Negredo qui a amené le but.
2. Un réalisme déficient en attaque
Pour gagner des matches en Ligue des Champions, il faut àªtre en mesure d'inscrire ses occasions. Certes, les Gones n'ont pas spécialement eu de chance quand Mathieu Valbuena a vu son coup-franc détourné sur l'équerre par Jaume Domenech (27e) ou quand la frappe contrée d'Alexandre Lacazette a fini sur la barre (40e) mais à côté de à§a, Jérémy Morel, Christophe Jallet et surtout Jordan Ferri ont manqué des occasions en or. Sur les dernières minutes, le portier de Valence a aussi sorti une parade déterminante mais, à ce niveau, les vendanges se paient cash.
3. La gestion de la blessure de Darder a été mauvaise
Au moment de l'ouverture du score de Feghouli, l'OL jouait à dix et demi contre onze. En effet, plusieurs minutes durant, le temps que Jordan Ferri s'échauffe, Sergi Darder a joué blessé. Gàªné par un souci au genou, l'ancien joueur de Malaga a demandé sa sortie avant de se rétracter et tenter de reprendre vainement le match. Erreur stratégique du joueur et d'Hubert Fournier qui a laissé le joueur prendre une décision aussi cruciale. A l'inverse de Nuno Espirito Santo qui n'a pas hésité à sortir Aymen Abdennour dans la minute où celui-ci s'est plaint d'un pépin physique.
4. Les coups de pied arràªtés défensifs, un talon d'Achille flagrant
La défense rhodanienne est toujours aussi friable sur coup de pied arràªté défensif. On savait qu'avec l'allemand Mustafi et le tunisien Abdennour, le club valencian pouvait se montrer dangereux dans l'exercice. Pourtant, quasiment sur chaque corner, les Espagnols ont pris le dessus. Notamment grâce à Abdennour, qui a été proche de marquer à deux reprises sans qu'Anthony Lopes ne puisse esquisser le moindre geste (6e, 35e). Il aura fallu la sortie de l’ancien Monégasque pour amener de la sérénité.













