Mais tout n’a pas été aussi simple pour l’équipe girondine…
Points positifs :
– Avec ce succès, Bordeaux fait mieux que sauver sa saison. Septième de L1, huitième de finaliste de la Ligue Europa et vainqueur de la Coupe de France : il y a pire comme bilan, non ?
– En plus, ce soir, Bordeaux a plutôt bien joué. Vilipendés tout au long de la saison pour la pauvreté de leur jeu offensif, les coéquipiers de Jaroslav Plasil ont eu la mainmise sur les deux tiers de la rencontre et se sont créés beaucoup plus d’occasions que leurs adversaires.
– Un penalty manqué (48e) et un but encaissé (51e), le tout en trois minutes, voilà qui avait tout du tournant du match. Beaucoup ont dû croire à cet instant que la finale avait basculé dans le camp savoyard. Il fallait àªtre très fort mentalement pour s’en relever et reprendre aussitôt l’avantage.
– Le nom des buteurs (Cheick Diabaté et Henri Saivet) est on ne peut plus logique au regard de la saison des deux hommes, meilleures armes offensives de leur formation. Mariano a pour sa part livré un récital en première période. Enfin, les coups de pied arràªtés de Grégory Sertic ont presque systématiquement porté le danger.
– Nicolas Maurice-Belay, si souvent critiqué, réalise un geste génial pour offrir à Diabaté le but de la victoire. Sa titularisation pouvait pràªter à discussion, le joueur l’a pleinement justifiée.
– Pour ne rien gâcher à la soirée, les moins de 19 ont remporté la Gambardella !
Points négatifs :
– Le manque de réalisme girondin, dont le penalty manqué par Diabaté n’est qu’un exemple parmi d’autres, aurait pu coûter très cher. Jamais les Marine et Blanc n’ont su tuer le match, alors que leur supériorité manifeste sur l’ETG aurait dû leur offrir une soirée plus tranquille.
– Pire que ce manque d’efficacité, il y a cette impression que Bordeaux, parfois, a baissé le pied volontairement, comme s’il ne croyait pas l’ETG capable de marquer. Ne jamais sous-estimer un adversaire, encore moins en finale…
– Cédric Carrasso encaisse deux buts similaires sur lesquels, sans qu’il n’y ait d’erreur individuelle manifeste, l’arrière-garde se montre passive et naà¯ve.
– Bordeaux va devoir apprendre à gérer un avantage au score…
Bilan : il n’y a pas vraiment de bilan à tirer d’une finale. On la gagne ou on la perd. Bordeaux, ce soir, est du bon côté, et c’est mérité au vu de sa domination. Ludovic Obraniak et ses partenaires pourront màªme se targuer d’avoir proposé du jeu, ce qui n’a pas toujours été le cas cette saison. Le manque de réalisme et une certaine inconstance auraient toutefois pu tout gâcher.
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