Real Madrid : racisme, Deschamps, Valbuena... Benzema déballe tout !

Et ça fait mal.

Non convoqué pour l'Euro suite à l'affaire de la sextape, Karim Benzema ne digère pas. Dans l'interview qu'il accorde au journal espagnol, l'attaquant des Bleus n'y va pas par quatre chemins pour expliquer sa mise à l'écart.  « Deschamps a cédé à la pression d’une partie raciste de la France. Il faut savoir que le FN est arrivé au second tour des deux dernières élections en France. Je ne sais pas, du coup, s’il s’agit d’une décision que Didier a pris seul, car je me suis toujours bien entendu avec lui, avec le président (Noël Le Graët). Bon, avec tout le monde ». Outre cette mise à l'écart sur fond de racisme, Karim Benzema regrette d'avoir été puni alors qu'aujourd'hui, il n'a pas été condamné par la justice. « On a inventé une règle : je ne suis pas sélectionnable. OK. Mais sur le plan sportif, je ne comprends pas pourquoi et sur le plan judiciaire, je n’ai pas été jugé, je n’ai pas été déclaré coupable, il faudra attendre le verdict de la justice ».

Pour Benzema, Valbuena n'a pas dit la vérité

Karim Benzema, qui accuse également dans cette interview « certains journalistes qui ont sorti des choses à la télévision qui ne sont pas vraies », égratigne surtout fortement Mathieu Valbuena, qu'il accuse clairement de mensonge dans cette affaire.  « Dans cette histoire, la seule personne qui sait ce qui s’est passé, celui qui connaît la vérité, c’est Valbuena. Il a joué un rôle, il n’a pas dit la vérité, parce que tout part de là. J’ai voulu l’aider, rien de plus, et cette histoire me retombe dessus ».

Benzema tout de même prêt à revenir chez les Bleus

Enfin, Karim Benzema réfute la thèse selon laquelle il serait un mauvais garçon. « En France, on me critique beaucoup, moi, ma famille, mon entourage. Mais si j’étais une mauvaise personne, si j’étais mal conseillé, je ne serais pas où je suis aujourd’hui. Cinq ans à Lyon, sept au Real Madrid, toujours à gagner des titres ». Reste à voir désormais si celui qui reviendra « sans problème » en équipe de France « si on a envie de (le) convoquer », aura droit à une nouvelle chance après l'Euro. Après cette sortie grinçante, les chances s'amoindrissent forcément...

Julien Pédebos