ASSE – le sapin de Noël : la bûche de l’année

C’est Noël et la rédaction de butfootballclub.fr se livre au traditionnel bilan de fin d’année à travers le prisme du sapin. On continue avec la bûche de l’année : le parcours à l’extérieur de l’ASSE lors de la première partie de saison.

Des bûches et des embûches, l’ASSE en a connues tout au long de cette année 2024 où le club a d’abord soufflé le chaud avec son retour en L1, puis le froid voire le glacial avec une première partie de saison ô combien difficile pour son retour au sein de l’élite. Des difficultés illustrées par un parcours catastrophique à l’extérieur. Amoindrie lors de son premier déplacement de la saison, l’ASSE avait fait bonne figure à Monaco (0-1), malgré sa défaite. Mais la suite s’est avérée beaucoup plus compliquée. Avec pour commencer un lourd revers à Brest (0-4), où Yunis Abdelhamid avait confirmé les doutes nés de sa prestation difficile à Geoffroy-Guichard face au Havre (0-2) lors du match précédent. Ensuite, alors que l’ASSE avait relevé la tête en battant Lille (1-0), il y a eu une défaite historique à Nice (0-8). A l’Allianz Riviera, les Verts ont encaissé six buts en première mi-temps, une première dans un match de L1 au 21e siècle…

Un nul miraculeux à Nantes et des fessées

Cette humiliation sur la Côte d’Azur a été suivie d’un match nul à Nantes (2-2). Un résultat plutôt heureux puisqu’à 2-0 pour eux, les Canaris ont eu une balle de 3-0, une frappe d’Abline échouant sur les montants des buts de Larsonneur. Ce point ramené de Nantes sera le seul point pris par l’ASSE lors de cette première partie de saison, en huit déplacements. L’équipe de Dall’Oglio s’est ensuite inclinée à Angers (2-4), avec un Abdelhamid complètement dépassé et remplacé à la mi-temps, à Lyon (0-1) où l’ASSE n’aura pas démérité, puis à Rennes (0-5) dans une rencontre marquée par l’expulsion de Cafaro, pour une main volontaire dans la surface de réparation, et enfin à Toulouse (1-2) malgré l’ouverture du score de Stassin. Avec 1 point sur 24 et 27 buts encaissés en 8 déplacements, les Verts sont les cancres de l’élite à l’extérieur.