FC Nantes - Mercato : qui es-tu, Thomas Henry ?

Le transfuge de Fréjus Saint-Raphaël, en National, sera dans un premier temps mis à disposition de la réserve nantaise. Avant de prétendre à la Ligue 1 ? Présentation.

Les grands gabarits sont décidément une denrée appréciée par les recruteurs des Canaris. Surtout pour jouer aux avant-postes. Après la grande carcasse du vénézuélien Fernando Aristeguieta, une autre force de la nature vient étoffer l’effectif. Thomas Henry, un beau bébé d’1,92 mètre pour 87 kilos, ne vient pourtant pas pour jouer des coudes avec les titulaires de l’équipe première, mais plutôt pour en découdre avec les adversaires de la réserve nantaise. Le natif d’Argenteuil, dans le Val d’Oise, doit ce transfert à de belles prestations avec le club varois de Fréjus Saint-Raphaël.

La révélation à Beauvais

Thomas Henry a débuté le football en région parisienne. Dans une interview accordée à la chaîne du club de Fréjus Saint-Raphaël Etoile TV en septembre 2014, il se livre sur ses premiers émois footballistiques : « Ma première saison à Fontenay-aux-Roses, en troisième division district, où je jouais avec tous mes copains. C’est vraiment mon meilleur souvenir en ce qui concerne le football ». En 2012, il débute en CFA avec l’AS Beauvais Oise, mais ne dispute que trois petites rencontres. Sa deuxième saison sera plus aboutie en termes de temps de jeu, avec 23 matches au compteur pour 3 buts inscrits. Mais de l’aveu même du joueur, il souhaitait voir un peu plus haut. « Je voulais grimper d’un échelon, en l’occurrence de la CFA au National, et du coup mon agent s’est mis en relation avec le coach de l’Etoile, Michel Estevan ».

Trezeguet et Henry comme références

Le nouveau de la Jonelière vient d’achever sa saison la plus aboutie depuis ses débuts. A l’Etoile, il a disputé 21 matches et inscrit 3 buts alors qu’il n’avait jamais évolué à un tel niveau. Une performance qui a donc attiré l’œil des recruteurs nantais. Lorsqu’on lui demande quels sont  ses exemples, il cite sans dans un large sourire David Trezeguet et son homonyme Thierry Henry. « J’étais fan du Arsenal de Henry, et bien entendu du Paris Saint-Germain, étant donné que je suis originaire de la région parisienne ». A lui de reproduire les gestes légendaires de ses illustres modèles.

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