OM : Riolo et Di Méco se payent De Zerbi, l’inquiétude grandit pour son avenir à Marseille !
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Par
Bastien Aubert
Malgré la qualification en Ligue des Champions, les dirigeants de l’Olympique de Marseille n’ont pas affiché une joie totale en vue de la saison prochaine. Une communication qui interpelle.
Il serait étrange que le parent d’un nouveau-né ne respire pas le bonheur de voir sa progéniture entrer dans la vie. Du côté de l’Olympique de Marseille, c’est pourtant ce rendu que le monde extérieur a assimilé depuis la validation d’une qualification en Ligue des Champions samedi au Havre (3-1). Si, évidemment, un sentiment de satisfaction a enveloppé toutes les composantes de l’OM, un discours quelque peu chargé d’ondes négatives brouille cet heureux événement. C’est Roberto De Zerbi qui a été le premier à dégainer, dès la conférence de presse d’après-match.
De Zerbi a dégainé le premier
« Être deuxième toute la saison avec tous les problèmes que l’on a eus, avec une équipe complètement remaniée à l’intersaison, des polémiques parfois inventées par les journalistes, des problèmes liés à l’arbitrage, des défaites lourdes. C’est vraiment important pour nous de finir là, a-t-il lancé aux médias. Ce serait plus qu’un miracle de finir derrière le PSG. Vous avez peut-être sous-estimé ce qu’on a fait tout au long de l’année. Ce n’est pas vrai que les joueurs étaient contre moi. Ça m’a fait du mal (de le lire). Il n’y a jamais eu de mutinerie, il n’y a jamais eu de problème. »
Un discours pas tout à fait positif
Peu après le coach de l’OM, Medhi Benatia est venu apporter de l’eau à son moulin : « Aujourd’hui, je ne suis pas heureux, je suis juste soulagé. C’est ça qui est malheureux mais c’est comme ça. » Le président Pablo Longoria a clos le débat, sur LinkedIN et toujours avec cette impression de joie dissimulée ou d’idée complotiste qui sévirait contre l’OM : « Beaucoup ont essayé de nous faire tomber. Certains ont semé le doute, voulu créer la division, misé sur l’explosion. Mais ce club a tenu. Parce que des femmes et des hommes, en interne, ont fait le choix de l’unité. Parce qu’ils ont cru en ce projet comme à quelque chose qui leur appartient. Chacun à sa place. »
« De Zerbi n’imaginait pas que ce serait brûlant »
Le discours des dirigeants de l’OM a du mal à être compris par certains observateurs. Au premier rang duquel Éric Di Méco, pas franchement connu pour être anti marseillais. « Quand tu arrives à la fin d’un match comme ça, qui malgré tout était tendu, tu atteins ton objectif, ça fait tout oublier. Ou alors on t’a manqué de respect et ça a été vraiment très grave ce qui s’est passé dans l’année », a-t-il rétorqué un brin fâché sur RMC Sport. Si Daniel Riolo partage son avis, notre confrère Florent Germain a tenté de se projeter sur l’avenir, avec un De Zerbi qui pourrait encore plus monter en pression en 2025-2026 : « L’OM, ce n’est pas Brighton, pas Sassuolo ni le Shakhtar Donetsk… De Zerbi est un coach qui a des valeurs, mais la pression quotidienne d’un club qui doit se qualifier en Ligue des Champions, avec des personnalités plutôt sulfureuses comme Benatia ou Longoria, un stade volcanique, des débats tous les jours… peut-être qu’il découvre ça. Il pensait que ce serait chaud mais il n’imaginait pas que ce serait brûlant. » Pour cette raison et bien d’autres, on a déjà hâte d’y être.
🔵⚪ Di Meco après la sortie de De Zerbi qui accuse les journalistes d'avoir inventé des polémiques : "Après avoir atteint ton objectif, comment ne peux-tu pas simplement te satisfaire de ton bonheur ? Il va falloir m'expliquer les moments où on lui a manqué de respect." pic.twitter.com/zycMitzDfU
— Rothen s'enflamme (@Rothensenflamme) May 12, 2025