Stade de Reims : David Guion fait un aveu sur l'intégration express de Zeneli

Le Stade de Reims semble avoir réussi une très belle pioche avec la signature du milieu offensif Arber Zeneli, décisif depuis son arrivée.

Avec deux buts et trois passes décisives en six matchs de Ligue 1, dont trois seulement comme titulaire, Arber Zeneli n'a pas mis longtemps à exploser à la face du championnat, quelques semaines après son arrivée en provenance de Heerenveen.

#SDR Ligue 1 : arrivé en janvier, Arbër Zeneli fait déjà forte impression à Reimshttps://t.co/rsV9FksBD2

— Domenighetti Joël (@jdomenighetti) 11 mars 2019

Dans les colonnes de l'Equipe, David Guion reconnaît d'ailleurs que lui-même a été pris de court par l'intégration d'un joueur qu'il voulait façonner petit à petit. « À l'origine, nous voulions prendre notre temps avec lui. Lui faire comprendre notre identité et le faire progresser sur le plan tactique. Qu'il s'imprègne de l'état d'esprit de l'équipe par l'observation. J'avais la chance qu'elle tourne bien et ne pas devoir le mettre tout de suite dans le chantier. Mais il s'est adapté rapidement. C'est un joueur très sociable qui va vers les autres. Les cadres ont facilité son intégration. Ensuite, le joueur a de la qualité. Ses coéquipiers ont bien vu qu'il allait aider l'équipe. Aux entraînements, en compétition. Il a très vite été efficace. Il apporte désormais une plus-value offensive. C'est clair, il tire l'équipe vers le haut », estime Guion.

Le coach rémois tente néanmoins de garder de la prudence autour de son joueur, alors que certaines comparaisons un peu fortes ont déjà jailli. Pour lui, hors de question de coller une étiquette trop pesante dans le dos de Zeneli. « Il a 24 ans. Parler de phénomène, c'est un peu trop fort. Il va s'épaissir. Il prendra sa pleine mesure la saison prochaine. Je vais lui demander de ne pas rester dans sa zone de confort. De venir dans celle de finition. Et de se replacer. Ce sont deux axes de progression. Mais il est intelligent et il a vite compris qu'il arrivait dans un collectif rodé et bien en place. Et qu'il fallait lui aussi qu'il fasse les mêmes efforts que ses partenaires. »

Julien Pédebos