ASSE : Clerc raconte comment le vestiaire a été traumatisé
François Clerc le reconnaît sans mal, la défaite de l'ASSE à Bâle en février a laissé une empreinte durable dans l'esprit des joueurs stéphanois.
François Clerc le reconnaît sans mal, la défaite de l'ASSE à Bâle en février a laissé une empreinte durable dans l'esprit des joueurs stéphanois.
"Dans les vestiaires, il y avait de l'énervement contre nous et de la déception. Il y a tellement d'euphorie après un but qu'ensuite il y a un peu de déconcentration. Cinq minutes après un but, il y a des statistiques qui le prouvent, il y a un relâchement et souvent l'adversaire en remarque un. Je pense qu'il y avait aussi un peu de fatigue. C'est rageant de perdre comme ça car on a fait un bon match, une belle campagne européenne. On se fait éliminer en 16e, le bilan est bon sans être top. On a essayé, on a joué. Cette élimination, on en a beaucoup parlé entre nous. Ça a mis un petit coup derrière la tête à tout le monde. On a mis du temps à s'en remettre. Après ça on a fait des matches moyens, on a continué à prendre des buts en fin de match. C'est des trucs, on en reparle toute la vie. C'est comme les poteaux carrés. C'est rageant, c'est frustrant. Tu perds un peu de confiance, peut-être 10%. Les cinq dernières minutes, tu paniques un peu. Il a fallu du temps pour encaisser cette élimination."
Quasiment deux mois pour être exact, le temps pour l'ASSE de renouer avec le succès après six rencontres sans victoire entre février et mars.
Sylvain Opair
François Clerc le reconnaît sans mal, la défaite de l'ASSE à Bâle en février a laissé une empreinte durable dans l'esprit des joueurs stéphanois.
Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.