Moins fringuant avec le LOSC cette saison, Burak Yilmaz est toujours indispensable à sa sélection de Turquie qu'il pourrait porter à bout de bras vers le Mondial...
S'il ronronne depuis de longues semaines avec le LOSC et traverse sa pire disette depuis son arrivée en Ligue 1 (muet depuis le 29 septembre et la défaite à Salzbourg en C1), Burak Yilmaz a montré samedi lors de Turquie – Gibraltar (6-0) qu'il était toujours le « kral » dans le Bosphore.
Bien qu'il n'a pas marqué contre la plus modeste formation de sa poule, Yilmaz s'est offert un triplé de passes décisives pour les trois premiers buts de son équipe. A nouveau en confiance, celui qui avait inscrit le penalty de la survie le mois dernier en Lettonie (victoire 2-1 avec son but à la 90e+9) est attendu au tournant lors de la dernière journée.
En concurrence avec la Norvège d'Erling Haaland pour la place de barragiste (2e avec un meilleur goal-average (+10 contre +9), la Turquie devra faire mieux au Monténégro que les Scandinaves en déplacement aux Pays-Bas. En cas de victoire et de succès surprise des Norvégiens mardi soir à Rotterdam, Burak Yilmaz pourrait même envoyer directement son pays au Qatar.
S'il galère avec le LOSC depuis le départ de Christophe Galtier, Burak Yilmaz reste indispensable à la Turquie. Après son penalty providentiel le mois dernier, il s'est offert un triplé de passes décisives face à Gibraltar.
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