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S’il paraà®t normal de lui laisser un peu de temps, au regard de ce que l’international uruguayen est capable d’apporter à sa formation, la question de sa titularisation lors d’un match aussi important que celui contre Chelsea mercredi en quart de finale aller de la Ligue des Champions mérite d’àªtre posée.
Avec un peu de mansuétude, la Ligue accordera peut-àªtre à Edinson Cavani le but de la victoire parisienne vendredi à Nice (1-0). Mais cela ne saurait masquer l’impression laissée par l’attaquant depuis quelques semaines. Emprunté, maladroit sur ses contrôles, faisant de mauvais choix, l’ancien joueur du Napoli paraà®t un ton en-dessous techniquement de ses partenaires, au point de ne quasiment jouer qu’en retrait. Un lacune que certains soulignaient déjà en 2013 mais qui disparaissait dans les 20 derniers mètres, comme si la perspective de faire trembler les filets adverses transformait tout à coup le besogneux en artiste. Ce n’est plus le cas : Cavani a marqué deux fois en 636 minutes de jeu en L1 depuis le 1er janvier, trois fois en 946 minutes toutes compétitions confondues.
Une préparation tronquée, un divorce à gérer
Inutile de revenir sur ce faux débat concernant la position du ‘Matador’, lequel a prouvé cinq mois durant qu’il pouvait briller màªme en jouant sur une aile. Les raisons de cette moins bonne période sont ailleurs. On pourrait mentionner cette blessure à la cuisse qui l’a éloigné des terrains en février et dont Cavani peine à se remettre, si les prestations de ce dernier n’avaient pas commencé à décliner dès le mois de janvier (à l’image de ces quelques occasions ratées contre Montpellier le 22 en Coupe de France). Sans doute faut-il plutôt se souvenir de cette préparation tronquée dont le joueur de 27 ans, arrivé dans la capitale mi-juillet seulement, paie aujourd’hui le prix. Sans parler de ses aller-retour casse-patte et mentalement difficiles dans son pays natal pour régler son divorce…
Lucas et Lavezzi paraissent plus en forme
Faut-il s’inquiéter ? Sur le long terme, non. Entre août et décembre, Cavani a étalé sa classe, son sens du but, sa polyvalence et son extraordinaire combativité, autant d’atouts qui en feraient la star de 90% des équipes du continent (en gros, celle qui n’ont pas de Messi, de Ronaldo ou d’Ibrahimovic au sein de leur effectif). Mais l’actualité du PSG, c’est ce quart de finale aller de la Ligue des Champions face à Chelsea dans deux jours. Un match d’une importance capitale pour lequel Laurent Blanc ne peut se permettre d’aligner des joueurs moins bien, d’autant qu’Ezequiel Lavezzi et Lucas, concurrents directs de l’Uruguayen, paraissent plutôt en jambes ces temps-ci.
Entre la forme du moment et la valeur absolue, Blanc va devoir faire un choix. Au vu de ses dernières compositions d’équipe, tout porte à croire que Cavani démarrera la rencontre. En espérant que la parfum de la C1 lui redonne ses jambes de la fin d’année 2013…
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